Page 131 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               536. Qabisa Ibn Moukhàrek (das) rapporte: «j'avis pris sur moi de payer une rançon pour mettre fin à une querelle et je vins
               trouver le Messager de Dieu    pour lui demander de m'y aider. II dit: «Reste ici en attendant que nous viennent des
               aumônes et j'ordonnerai qu'on t'en donne». Puis il me dit: «O Qabisa! La mendicité n'est permise qu'à l'un de ces trois:
               1. Quelqu'un qui a pris en charge de payer une rançon pour" mettre fin à une querelle. Celui-là peut demander assistance
               jusqu'à ce qu'il ait la valeur de la rançon puis il s'arrête de demander.
               2. Quelqu'un dont les biens ont été frappés d'une calamité. Il a droit de demander assistance jusqu'à ce qu'il retrouve de quoi
               vivre.
               3. Quelqu'un qui souffre d'une disette dont témoignent trois  sages de son peuple. Il lui est alors permis de demander
               assistance jusqu'à ce qu'il puisse subvenir lui-même à ses besoins». (Rapporté par Moslem)

               537. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu    a dit: «Le pauvre n'est pas celui qui va en s'adressant aux gens
               qui le font partir par une bouchée ou deux, par une datte ou deux, mais le vrai pauvre est celui qui n'a rien pour subvenir à
               ses besoins, dont les gens ne remarquent pas la pauvreté pour lui faire l'aumône et qui ne se lève pas pour aller tendre la main
               aux autres». (Unanimement reconnu authentique)



































































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