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Fonction engagement en milieu bancaire
e. Le risque de change
Le risque de change est lié aux emplois et ressources, mais aussi aux engagements hors bilan qui
sont libellés dans une monnaie autre que la monnaie nationale.
Il est évident que les fluctuations des cours de change peuvent engendrer des pertes
considérables pour les établissements bancaires qui, de ce fait, sont amenées à surveiller, en
permanence, leur position de change - définie comme étant la différence entre la somme des
avoirs et la somme des engagements libellés dans une même devise.
f. Le risque opérationnel
Par risques opérationnels, il faut entendre les risques que l’organisation, ses acteurs et
l’environnement externe font courir à la banque. Ils se décomposent en 4 sous-ensembles :
• Le risque lié au système d’information : défaillance matérielle, bogue logiciel, obsolescence
des technologies (matériel, langages de programmation, SGBD,).
• Le risque lié aux processus (saisies erronées, non-respect des procédures,).
• Le risque lié aux personnes (absentéisme, fraude, mouvements sociaux, mais aussi capacité
de l'entreprise à assurer la relève sur les postes clés).
• Le risque lié aux événements extérieurs (terrorisme, catastrophe naturelle, environnement
réglementaire,).
g. Le risque d’insolvabilité
Le risque d'insolvabilité est le risque majeur encouru par le secteur bancaire et intervient lorsque
l'établissement ne dispose pas de fonds propres pouvant absorber les pertes éventuelles qui
peuvent être occasionnées par un risque de crédit insuffisamment maîtrisé ou d’autres risques
mal gérés.
Ce risque fait ressortir le rôle d'amortisseur tenu par les fonds propres lorsque des résultats
déficitaires sont enregistrés. S'ils se révèlent insuffisants pour couvrir les pertes, ce sont les dépôts
des clients qui risquent de se trouver entamés avec toutes les conséquences préjudiciables qui
peuvent en résulter.
1.2 La mesure des risques
• Tous les risques sont définis en termes d’évolutions défavorables.
• Les évolutions adverses de résultats dépendent de paramètres aléatoires.
• Besoin d’hypothèses simplificatrices pour définir :
- La borne supérieure admissible.
- Un pourcentage limité de cas (exemple : 2,5 %).
a. La volatilité est fonction du temps
• Les observations sont effectuées sur une période donnée, jours, semaines, mois, etc.
• Pour être comparables, ces observations doivent être ramenées à une année.
• Ensuite sur la période de matérialisation du risque par exemple 10 jours.
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