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Fonction engagement en milieu bancaire

L’application de ce ratio a permis de relever certaines les limites, telle la couverture incomplète
des risques, la négligence de la qualité de l'emprunteur dans la pondération des risques de crédit
et la non prise en compte du capital économique plus adapté pour mesurer les risques réels que le
simple capital réglementaire. Ces limites ont amené à innover en instaurant de nouveaux principes
issus du comité Bâle II.

b. Accord Bâle II

Il représente un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires. Ses
directives ont été préparées depuis 1998 En 2004 un nouvel ensemble de recommandations a été
établi dont le pivot est le ratio McDonough.

 Objectifs

• Une meilleure prise en compte des risques, et un meilleur contrôle du régulateur.

• Une incitation à une meilleure gestion des risques par les banques.
• Une plus grande transparence qui sous l'impulsion de la concurrence initiera un cercle
vertueux de gestion des risques.

 Présentation des trois piliers de Bâle II
• Exigences minimales de fonds propres.

• Processus de surveillance prudentielle.
• Discipline de marché.

 Pilier 1 : l'exigence de fonds propres (ratio de solvabilité McDonough)

Fonds Propres
> 8%
Risques Pondérés
8% : Identique à l’accord de 1988.
Une exigence minimale en fonds propres avec une distinction précise des risques couverts pris un
à un (risque de crédit, risque opérationnel, risque de marché). Possibilité de choisir entre une
méthode standard et une méthode de notation interne.

 Pilier 2 : la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres

Processus d'examen individuel par les contrôleurs bancaires nationaux pour s'assurer que le
capital d'une banque est bien proportionnel à son profil de risque.
 Pilier 3 : discipline de marché

Développement du rôle de la discipline des marchés et de règles en matière d'information publiée.
Il est demandé aux banques de rendre publique les données relatives à leur capital et à leurs
différents risques.

L’objectif est la délivrance d'une information récurrente et pertinente sur :
• La structure du capital,
• L’exposition de la banque au risque,

• Le dispositif de gestion du risque,
• Les méthodes et les outils d’analyse suivis par la banque.

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