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Fonction engagement en milieu bancaire



                                          2. Marché des particuliers




            Rappelons qu’un particulier est une personne physique qui exprime des besoins bancaires à titre
            personnel et privé. Le segment des particuliers est très large. Il s’étend des clients à faible revenu
            (régulier ou irrégulier) à des clients de types patrimoniaux.


            2.1  Intérêt du marché des particuliers pour les banques

            Les établissements bancaires, traditionnellement plus concentrés sur le marché des entreprises se
            sont intéressés, depuis les années 1990 au marché des particuliers.
            Importante  source  de  dépôts  non  rémunérés,  le  marché  des  particuliers  contribue  au
            renforcement du PNB des banques par la génération de frais et commissions.
            Par ailleurs, la diversification des crédits et leurs montants limités assurent une division et une
            bonne répartition des risques.


            2.2  Besoins et attentes des particuliers

            Si  les  besoins  de  sécurité  et  de  commodité  sont  des  besoins  exprimés  par  tous  les  clients
            particuliers,  les  besoins  de  placement  et  de  crédit  sont  fonction  de  nombreux  paramètres
            personnels et matériels (Age, niveau de revenu, profil psychologique, situation de famille, …).
            Dans une situation idéale, le banquier devrait pouvoir connaître les aspirations et les motivations
            de  chacun  de  ses  clients  pris  individuellement ;  il  est  évident  qu’une  telle  hypothèse  est
            totalement illusoire et qu’elle ne peut correspondre à la réalité.
            En effet, dans la pratique, deux types d’organisation sont retenus dans les banques.
            Le  premier  dit  ‘’par  produit’’  présente  l’inconvénient  de  diriger  un  même  client  vers  des
            interlocuteurs selon qu’il souhaite réaliser un placement ou emprunter, par exemple.
            Le second consiste à confier une partie du fonds de commerce de l’agence à un chargé de clientèle
            qui prend en charge l’approche globale de sa clientèle.
            Cette  seconde  solution  paraît  plus  satisfaisante ;  cependant,  les  impératifs  de  rentabilité  et  de
            productivité  ont  conduit  les  banques  à  fixer  le nombre  de  clients  que doit  gérer  un  chargé  de
            clientèle (1.000 à 1.200 pour des clients à revenus modestes).
            La faiblesse des revenus de la grande majorité des ménages ne leur permet pas de constituer une
            épargne suffisante afin de faire face à leurs besoins divers (acquisition de biens de consommation,
            achat de voiture, acquisition ou constructions de logements,).

            a. Crédits de trésorerie

            Accordés sous forme de facilité de caisse ou de découvert, les crédits de trésorerie sont porteurs
            de risques et doivent être gérés avec prudence par le banquier.


                  a.  Evolutions des crédits de trésorerie

            Pour les banquiers et analystes monétaires, l’endettement des particuliers est en train d’atteindre
            des niveaux qui suscitent la préoccupation. C’est pour cela que les chargés  de clientèle doivent
            veiller au respect strict des conditions d’octroi de crédit (pas de dépassement au niveau du ratio
            d’endettement).



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