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Environnement bancaire et monétaire
On distingue généralement deux grandes catégories de professionnels où sont regroupées des
professions différentes :
· Les professions libérales (PL)
· Les professions libérales encaissent des honoraires, destinés à rémunérer leurs savoirs,
leurs conseils ainsi que leurs prestations (Professions médicales et paramédicales, les
notaires, avocats, experts comptables, bureaux d’études, intermédiaires immobiliers et
d’assurance, hommes de lettre et artistes).
· Les commerçants, artisans et agriculteurs (CAA).
Les commerçants, artisans et agriculteurs encaissent des bénéfices provenant de la vente de ce
qu’ils ont précédemment acheté (les commerçants grossistes ou détaillants), fabriqué, réparé
(Artisans : menuisiers, coiffeurs, plombiers,…) ou produit (Agriculteurs exploitants).
Les CAA qui atteignent une taille plus importante deviennent des PME et passent au segment des
entreprises.
Le client professionnel a des préoccupations liées à la gestion de son activité au quotidien et des
attentes propres à son statut. Ces besoins appellent donc de la part de la banque des réponses
appropriées en termes de produits et de services.
Par ailleurs, le professionnel est aussi un particulier. La banque sera donc attentive à ce double
aspect de cette clientèle et mènera des actions commerciales en conséquence.
Les entreprises
C’est le marché traditionnel des banques. On distingue les grandes entreprises constituées par les
multinationales, les entreprises d’Etat, et les grands groupes nationaux privés d’une part et les
PME-PMI d’autre part.
En fonction de sa taille, de son positionnement dans le tissu économique, de son activité, les
besoins de l’entreprise peuvent couvrir un large spectre. Ces besoins sont liés à son
fonctionnement et à son développement à court (moins de 2 ans), moyen (moins de 7 ans) et long
terme (au-delà de 7 ans).
Il est à noter que 95% du tissu économique national est constitué de petites et moyennes
entreprises.
b. La banque et ses concurrents
Un climat de concurrence est un climat sain qui permet de dynamiser le marché dans son
ensemble. Le client, en faisant des comparaisons entre les produits et services qui sont mis à sa
disposition, peut ainsi choisir le produit qui correspondra le mieux à ses attentes. Ces attentes
peuvent être relatives au coût du produit, mais aussi à la rapidité de traitement ou à la qualité de
service inhérente à la commercialisation.
La concurrence fait partie intégrante de l’environnement d’une banque. Que ce soit, dans le cadre
de la concurrence interbancaire ou avec des sociétés de financement, la banque porte un intérêt
extrême aux produits et services de ses concurrents ainsi qu’à leur organisation, leur
développement et leur stratégie.
La stratégie marketing de la banque s’appuie en effet sur les techniques de benchmarking. Celles-
ci consistent à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d'organisation des autres
banques (Observatoire de la concurrence) afin de s'en inspirer et d'en retirer le meilleur.
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