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Environnement bancaire et monétaire


            b. Le pouvoir et l’organisation au sein de la banque


            Evoluant depuis quelques années dans un environnement de faible bancarisation, de baisse de
            taux, d’érosion des marges et de recherche d’optimisation des coûts les banques sont amenées à
            se pencher constamment sur la problématique organisationnelle pour de meilleures performances
            et une meilleure rentabilité.
            Tous  les  phénomènes  précités,  conjugués  à  l’arrivée  de  nouvelles  technologies,  modifient
            considérablement  leur  environnement  et  les  incitent  à  investir  dans  de  nouveaux  moyens  de
            communication,  à  automatiser  leurs  procédures  et  à  développer  et  organiser  leurs  réseaux  en
            fonction des nouvelles donnes du marché et des nouveaux comportements des clients.
            C’est  dans  ce  contexte  que  nous  nous  situerons  pour  mieux  comprendre  les  fonctions  et  les
            métiers de la banque et ses choix organisationnels.

                    Mode de gouvernance de la banque


            La  gouvernance  fait  référence  aux  relations  de  pouvoir  entre  les  différents  acteurs  de
            l’organisation. Ces acteurs cherchent à influencer le système de décision afin de privilégier des
            objectifs personnels. On parle aussi de gouvernement d’entreprise. Il existe deux grands modèles
            organisationnels qui correspondent à deux conceptions du gouvernement d’entreprise :
            Le modèle dont la finalité est de servir la volonté des actionnaires par la maximisation de la valeur
            actionnariale.
            Le  modèle  qui  considère  que  l’entreprise  doit  servir  les  intérêts  de  l’ensemble  des  parties
            prenantes  (actionnaires,  salariés,  clients,  fournisseurs,  …)  qui  sont  donc  associées  au  mode  de
            fonctionnement et de contrôle de l’organisation.
            Le mode de gouvernance des banques marocaines est fondé sur une combinaison de ces deux
            modèles. En effet, la plupart des banques sont cotées en bourse et leurs actionnaires de référence
            comme  les  petits  porteurs  recherchent  naturellement  la  maximisation  du  rendement  de  leur
            investissement.  Toutefois,  la  banque  marocaine  est  aussi  une  entreprise  citoyenne,  partie
            prenante dans tous les efforts déployés pour le développement économique et social du pays.

            Dans ce modèle organisationnel, la gouvernance de la banque se joue donc entre deux grands
            pouvoirs qui s’allient ou s’affrontent suivant le moment :
               ·  - Le pouvoir de propriété qui est essentiellement un pouvoir de contrôle (Actionnaires),
               ·  - Le pouvoir managérial qui est un pouvoir exécutif (Gestionnaires).
            Il existe deux types d’organisation des pouvoirs de gouvernance :

            Le conseil d’administration et la direction générale
            Le conseil d’administration dispose des pouvoirs les plus larges pour la direction de la société. Il
            est  chargé  de  l’élaboration  de  la  stratégie  de  l’entreprise.  Généralement,  le  conseil
            d’administration est effacé et conforte le pouvoir du ou des dirigeants. Souvent, le dirigeant est
            aussi le président du conseil d’administration. Il est donc à la fois juge et partie. Le mouvement
            pour  le  renforcement  de  la  gouvernance  d’entreprise  a  cherché  à  résoudre  cette  passivité  des
            administrateurs par la création d’un nouveau système de gouvernance : le directoire et le conseil
            de surveillance.










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