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Opérations à l’international



                   • En cas d’irrégularité, les banques engagées doivent motiver le refus de réalisation du
                     crédit documentaire,
                   • Il  ne  doit  pas  y  avoir  d’ambiguïté  quant  aux  conditions  et  termes  du  crédit
                     documentaire et aux émetteurs des documents,

                   • Tout crédit documentaire doit stipuler une date extrême de validité et à défaut, les
                     banques  refuseront    les  documents  présentés  plus  de  21  jours  après  la  date
                     d’expédition.
                   • Il faut éviter de expressions générales relatives aux dates d’expédition,

                   • Un  crédit  documentaire  transférable permet  l’utilisation du  crédit  en  totalité  ou  en
                     partie par un ou plusieurs autres bénéficiaires. Le crédit documentaire ne peut être
                     transféré  que  dans  les  termes  du  crédit  documentaire  d’origine  sauf  en  ce  qui
                     concerne : le montant, le prix unitaire, la date de validité et la période d’expédition.


               2.5  Crédits documentaires

               Les expressions crédit(s) documentaire(s) et lettre(s) de crédit qualifient tout arrangement,
               quelle qu’en soit la dénomination ou description, en vertu duquel une banque (la banque
               émettrice) agissant à la demande et sur instruction d’un client (le donneur d’ordre) ou pour
               son propre compte :
                   • est  tenue  d’effectuer  un  paiement  à  un  tiers  (le  bénéficiaire)  ou  à  son  ordre,  ou
                     d’accepter et payer des effets de commerce (traites) tirés par le bénéficiaire.
                   • Autorise une autre banque à effectuer ledit paiement ou accepter et payer le(s) dit(s)
                     effet(s) de commerce (traites).
                   • Autorise,  une  autre  banque  à  négocier  contre  remise  des documents  stipulés,  pour
                     autant que les termes et conditions du crédit soient respectés. aux fins des présents
                     articles, les succursales d’une banque établies dans différents pays sont considérées
                     comme constituant chacune une autre banque. »
               Il s’agit donc pour l’acheteur appelé « donneur d’ordre » d’une garantie de bonne exécution
               et un moyen de paiement.
               Une garantie de paiement pour le vendeur appelé « bénéficiaire », et d’un engagement par
               signature du banquier initiateur du crédit documentaire appelé « banque émettrice » et de
               la banque du vendeur appelée « banque notificatrice/confirmatrice ».
               Le commerce international se concrétise par d’énormes difficultés dues essentiellement au
               manque de confiance qui règne entre les différents intervenants.
               Ceci,  est  la  conséquence  des  problèmes  tels  que :  (l’éloignement,  le  transport,…)
               d’application de différentes réglementations, de lois et d’usages commerciaux différents et
               de l’utilisation de différentes langues.
               De  ce  fait,  l’acheteur  devient  soucieux  de  recevoir  une  marchandise  conforme  à  celle
               commandée et le vendeur, pour sa part, soucieux d’en recevoir le prix avant d’entamer le
               processus d’expédition.

               Ces  contraintes  ont  engendré  l’utilisation  du  crédit  documentaire  dans  le  commerce
               international  pour  offrir  le  maximum  de  sécurité  via  la  réalisation  d’une  parfaite
               concomitance entre le dessaisissement de la marchandise et la réception du prix.






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