Page 217 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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208 DOGME DE LA HAUTE MAGIE.
un rayonnement dont elle est le centre, et elles'en-
touré du reflet de ses œuvres, qui lui font un ciel
ou un enfer. Il n'y a pas d'actes solitaires et il ne
saurait y avoir d'actes cachés; tout ce que nous
voulons réellement, c'est-à-dire tout ce que nous
confirmons par nos actes, reste écrit dans là lu-
mière astrale, où se conservent.nosreflets; ces re-
flets influencent continuellement notre pensée par
l'entremise du diaphane, et c'est ainsi qu'on de-
vient et qu'on reste l'enfant dé ses œuvres.
La lumière astrale, transformée en lumière bu-
mame au moment dela conception, estla première
enveloppe de l'âme, et, en se combinant avec les
,fluidesles plus subtils, elle forme le corps éthéré
ou le fantôme sidéral dont parle Paràcelse dans sa
philosophie d'intuition (PMo~op~ta M~c). Ce
corps sidéral, en se dégageant à-la mort, attiré à
lui et conserve longtemps, par la sympathie des
homogènes, les reflets de la vie passée; si une vo-
lonté puissamment sympathique l'attire dans un
courant particulier, il se manifestenaturellement,
car il n'y a rien de plus naturel que les prodiges.
C'est ainsi que se produisent les apparitions. Mais
nous développerons ceci plus cbmplétement au
chapitre spécial de la Nécromancie.