Page 194 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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verait pas des émotions pareilles à celles que
l'on éprouve à suivre l'Être, depuis sa séparation
du Non-Être, dans la grandiose descente qu'il
effectue à travers ses métamorphoses, ses pèleri-
nages, ses douleurs et ses martyres, pour »3-
monter, par une aussi sublime évolution* à son
point de départ, mais riche de la connaissance de
sa propre nature et doué de l'immortalité glo-
rieuse et de la puissance d'un dieu.»
Il est vrai que la moindre des douleurs res-
senties, le moindre des martyres subis gâte pour
nous celte poésie superbe, En somme le Principe
essentiel de l'homme est un prisonnier, enfermé
il ne sait pourquoi, et qui cherche à s'évader. S'il
a été bien sage dans son cachot, il lui sera .tenu
compte de sa soumission ; mais il lui'faut une
vertu bienTexceptionnello pour obtenir qu'on lui
donne sonexeat définitif. Sorti une première fois,
on le reincarcérera — réincarnera — un nombre
de fois plus ou moins grand, toujours sous les
—
mêmes conditions.
Ge sont les phases de ces évasions d'un per-
pétuel Latude que nous allons suivre d'aussi
près que possible d'après l'enseignement ésoté-
^rique.
Ajoutons qu'étant admis le point de départ,
surtout parce que la raison ou la science n'en
fournissent aucun autre, l'évolution, si regrettable
qu'elle soit, ne manque pas de logique. J(
Nous sommes arrivés au point terminus de la
vie terrestre, à la fin d'une première étape.