Page 197 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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MAGIE PRATIQUE      -    183
          Porphyre  dit î
          r— L'âme n'est  jamais nue de tout  corps  ; un
        corps plus  ou moins  pur  lui est  toujours uni,
        adapté  à sa  disposition  actuelle. Mafs  lorsqu'elle
        vient de  quitter  le  corps  terrestre et  grossier,  le
        corps spiritueux qui  lui sert de véhicule s'en va
        nécessairement  souillé et  épaissi par  les  vapeurs
        et les exhalaisons du  premier. L'âme se  purifiant
        progressivement,  ce  corps  devient à la  longue
        une  pure splendeur que  nul brouillard n'obscur-
        cit et  qui  ne  jette  aucune ombre.
          Un auteur  chrétien.  Philoponus,  cité  par
        M.  Massey,  dit encore :
          —  La vie irrationnelle  de l'âme n'a pas  lieu
        exclusivement  dans ce  corps  terrestre  et  gros-
        sier,  mais  persiste après  le  départ  de l'âme. Alors
        elle a  pour signe  et  sujet  le  corps spiritueux,
        composé  lui-même des  quatre éléments,  mais  qui
        reçoit  son nom de la  partie prédominante,  l'air,
        de même   que  notre  corps grossier  est  appelé
        terrestre  d'après  l'élément  qui y  domine.
          Aussi cette idée se retrouve dans toutes les
        religions  orientales.  Linga  Sharira devient  pour
        les Zoroastriens  Keherpas,  pour  les Persans
        Kdleb,  dans  la  philosophie  indienne  Kwei
        Shan.
          Les  grands  chercheurs  ont eu la conscience
        nette de son existence : Paracelse  l'appelait
        Archaeus, Swedenborg  L imbus.
          On le trouve dans le  panthéisme grec  sous le
        nom de Ochéma,  le substratum matériel de  l'âme,
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