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                        eux-mêmes les propriétaires de leur propre maison, diminués des dépenses au
                        titre notamment de l’amortissement ;
                         • les bénéfices réservés aux entreprises (14 %) : revenus des entreprises après
                        paiement de leurs travailleurs et de leurs créanciers ;
                         • les intérêts nets (4 %) : intérêts payés moins intérêts perçus sur le territoire
                        national, plus intérêts perçus du monde extérieur.
                         • les impôts indirects liés à la production (8 %) : certaines taxes liées à la pro-
                        duction comme la TVA. Ces prélèvements introduisent un écart entre ce que
                        paye le consommateur pour obtenir un bien ou un service et le revenu effectif
                        de l’entreprise vendeuse.
                       Une série d’autres ajustements nous font passer du revenu national au revenu per-
                sonnel, qui désigne les revenus perçus par les ménages et les entrepreneurs individuels au
                sein de l’économie. Quatre de ces ajustements revêtent une importance particulière. Tout
                d’abord, nous devons soustraire les impôts indirects liés à la production, car ceux-ci ne
                font pas partie des revenus des entreprises. Ensuite, nous soustrayons du revenu national
                ce que gagnent les entreprises, mais qu’elles ne dépensent pas, soit qu’elles le conservent
                au titre de bénéfices réservés, soit qu’elles le paient sous forme d’impôts et taxes à l’État.
                À cette fin, on soustrait les bénéfices des entreprises, égaux à la somme des taxes sur
                les entreprises, des dividendes et des bénéfices réservés, et on ajoute ensuite les divi-
                dendes. Troisièmement, nous augmentons le revenu national des transferts nets effectués
                par les pouvoirs publics. Ceci revient à ajouter les transferts publics vers les ménages et
                à soustraire les cotisations sociales payées par ceux-ci. Quatrièmement, nous ajoutons les
                intérêts perçus par les ménages plutôt que ceux que paient les entreprises. Pour ce faire,
                on ajoute les revenus d’intérêt personnels et on soustrait les intérêts nets. L’écart entre
                les intérêts personnels et les intérêts nets s’explique en partie par les intérêts sur la dette
                publique. Le revenu personnel se présente donc comme suit :
                             Revenu personnel =  Revenu national
                                            −  Impôts indirects liés à  la production
                                            −  Bénéfices des entreprises
                                            −  Cotisations de  sécurité sociale
                                                                                   (2.12)
                                            −  Intérêts nets
                                            +  Dividendes
                                            + Transferts puublics aux ménages
                                            +  Rev    ’intérêt personnels
                       Enfin,  si nous soustrayons l’impôt  des personnes physiques et  certains  prélè-
                vements non fiscaux (tels que tickets de parking), nous obtenons le revenu personnel
                disponible :

                     Revenu personnel                  Impôts  sur les personnes physiques
                       disponible     =   Revenu personnel  −     et prélèvements non fiscaux   

                                                                                   (2.13)
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