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DIALOGUE EN…RUPTURE.

        — … « Cochon qui s’en dédit » me lance comme un anathème,
        ma partenaire de lit du moment entre la porte de la salle de
        bains et la prise de…douche.
        — Tu devrais dire « Cochonne qui s’en dédit ».
        — Et pourquoi pas truie, hein !
        — Non pas truie. Y a rien de romantique dans ce nom. C’est de
        l’élevage…
        — Ton   inconscience   fait   quand   même   le   distinguo   entre
        cochonne et truie… tu me surprends.
        — Tu veux dire ma conscience…
        — Ta   conscience   n’est   pas   digne   de   me   recevoir   et   de   me
        foutre, mon salop…
        — Tu as la langue bien pendue
        — Pas autant de ce que tu as entre les jambes
        — C’est fin.
        — C’est tendu comme une perche.
        — Bon, tu restes ou tu pars en voyage ?
        — Tu veux me garder ou est-ce valeur de non-recevoir ?
        — J’aime les femmes intellectuelles dans ton genre qui font
        semblant   de   rien   comprendre   et   qui   ont   deux   longueurs
        d’avance…
        — Tu es désuet dans ton raisonnement, je suis nature, prends-
        moi comme telle, comme cette nuit, mon grand fou…
        — T’es baroque, voire une élégante délurée mais je ne crois
        pas à ta nature… naturelle.
        — Tu me déposes à Paris ?
        — Si tu veux… mais d’abord, il faut que je retrouve ma lentille
        de contact…
        — Tu n’as pas de double ?
        — Si… introuvables.
        — Dis-moi… c’est une excuse bidon pour ne pas me ramener ?
        — C’est possible.
        — Alors, je reste…
        — Non ?
        — Si… je vais être ta source… ta nuisible… ton obscénité, ta
        souillure,   ton   injure,   ta   pourriture,   ta   voirie   boueuse,   ta
        crasse…
        — Arrête, STOP, halte…
        — Bon alors, tu me ramènes à Paris ?
        — Ok, ok… tu as gagné… ton pari…
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