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FURTIVE ANOMALIE ?
L’amour défenestré et les mots pendus à la corde de
l’éréthisme, j’ai subi l’ensorcellement, et suis prostré dans le
couloir du temps, dans le couloir de ton âme et ma frénésie à
t’aimer s’est crucifié un dimanche de novembre sur le quai de
la gare de notre liaison adultère à l’émotion de vivre
pleinement ce qui était du vide de nos deux vies, deux
tranchées boueuses d’un tout capharnaüm enchaîné à nos
maigres vies dont la lueur des mouvements ressemblent à deux
ombres dans la cave des regrets et de la préférence des
habitudes qui ronge le mot quotidien et les os des envies qui se
pavanent dans les contrées trop lointaines pour une possible
approche ou possession…
Je ne respire plus. Je suis mort de cette mort scrupuleuse au
silence d’un toit ouvert au ciel gris des pleurs noueux et de
l’hostilité du rire et de la voie Lactée linceul je me suis offert
mon âme au brûlot de mon cœur en devenir creux du rien par
le sang tarit de notre amour, de ton amour car je t’aime à la
frontière de haine, à la limite du meurtre de possession d’être
dépossédé de ta vénération, je me couds le cœur, les lèvres, les
mots, la gorge, les lignes, la respiration…
Tout est là-devant moi et j’attends l’irréparable et le monde
circule dans les veines du néant qui pose nu par indécence
construite pour les égarés et j’attends le possible à se produire
à ton retour entre mes mots et mon amour et mon sexe entre
sperme et encre, j’écris dans le couloir vagin en attente de…
Je ne suis qu’une anomalie de méthyltestostérone