Page 159 - Une vie, ma vie, mon parcours
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Mes voyages en Harley-Davidson
concessionnaire avait investi dans un énorme complexe
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avec showroom, atelier, boutique de vêtements et lounge.
J'y ai acheté une Electra Glide, qui est incontestablement
le navire amiral de la flotte Harley-Davidson. Chaque année,
sur plus de 300.000 motos, Harley-Davidson fabriquait
quelques milliers de modèles spéciaux appelés CVO
(Customer Vehicule Operation). J'ai donc choisi un modèle
CVO aux caractéristiques techniques impressionnantes : un
moteur de 1600 cm , 6 vitesses, GPS, radio satellite, sièges
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et poignées chauffants, 4 haut-parleurs stéréo…
Je me sentais bien lorsque je roulais à moto. Je n'avais
aucune appréhension et gardais toujours à l'esprit les bons
conseils que l'on m'avait prodigués pendant les cours, ainsi
que ceux reçus par des motards plus expérimentés.
Au début, pour faire droit au motif de mon achat d'une
Harley-Davidson, je roulais essentiellement quand il faisait
beau et je continuais à lire mes revues mensuelles dédiées à
la marque. Un jour, je tombe sur une carte blanche rédigée
par un lecteur à qui la rédaction avait donné la plume. En
résumé, il développait le propos suivant :
… et, ce n'est pas comme ces blaireaux qui roulent en
Harley-Davidson avec leur péniche de la route et qui ne
sortent que le dimanche lorsqu'il fait beau…
J’ai su depuis ce jour-là que, dans le monde Harley-
Davidson, j'étais considéré par certains comme un blaireau !
Par la suite, j'ai roulé par tous les temps : très forte chaleur,
très froid, sous la pluie, par grand vent, dans une tempête de
sable en Arizona. Je n'étais donc plus un blaireau !
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