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La nuit des loups
Nous étions repartis à l’aube du Puy en Velay, sous un ciel
assez clair, le vent était enfin calmé. Les collines sont
couvertes d’un givre léger craquant sous les pas des pèlerins.
Nous avancions plus vite soulagé par le retour du temps sec.
La ville de Clermont n’était plus qu’à quelques jours de
marche. On disait que le pape urbain avait prêché un an plus
tôt le grand appel à la croisade. Pour, certains pèlerins,
voyaient cette étape étaient Bennie, mais la route restait
cruelle.
Le soir du deuxième jour, le camp fut établi dans un vallon, au
bord d’un bois avec de grand chênes ou coulait un ruisseau.
Garcin montait une tente, pendant que Carole faisait chauffer
une soupe d’orge. Romain, Raymond, sont aller chercher du
bois, Constance comme toujours aidait les femmes malades.
Les dames Eloïse et Elvire était sous leurs tente, tout semblait
paisible, jusqu’à ce que le cri d’un enfant perce la nuit.
A l’aide, des hommes, des voleurs.
Une poigné d’hommes sans croix cousue, bandits déguisés en
pèlerins avait infiltré le cortège.
Profitant de l’obscurité, il s’en prenait aux charrettes
Cherchant des tissus, de l’or.
L’un d’eux pénètre, dans la tente des dames un couteau dans la
main. RENA - Les Compagnons Forgerons
Carole voyant le danger, agrippe le bras de l’homme
Criant à moi, a moi !
Il tente de la frapper.
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