Page 133 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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Il prit de mes nouvelles par la suite et m’invita à déjeuner. Ce

              que nous réitérèrent souvent puisque nous étions devenus de bons
              amis. Il était très sympathique et attentif. J’admirais son travail,
              puisque ses réalisations me ramenaient à mes souvenirs
              d’adolescence quand je souhaitais me lancer dans la bande dessinée.

              Un jour il m’apporta un quotidien parisien bien connu et à ma grande
              surprise, je découvris une bande dessinée dont il était l’auteur, et

              racontait les aventures rocambolesques d’une certaine Gérine, dans
              une maison de couture, Guy Raloche et Yves Saint Roland. Cela
              m’amusa énormément, je lui avais donné inspiration et il en découlait
              une bande dessinée publiée quotidiennement dans un journal

              parisien, le personnage était d’ailleurs très ressemblant.


                     « Pour revenir à Jean-Louis Jorge, c’est à cette époque que je lui
              avais rendu service, en qualité de virtuose du clavier, je lui avais

              dactylographié un scénario qu’il n’eut jamais l’occasion de réaliser,
              puisque quelques décennies plus tard,  j’appris sur les réseaux
              sociaux, par pur hasard, par un de ses amis Jean-Marie Bénard, avec

              lequel il avait étudié à UCLA, puis devenu scénariste et producteur,
              que Jean-Louis avait été dramatiquement assassiné en 2000, dans
              son ile natale.

                     J’eus l’occasion de communiquer avec Jean-Marie via les réseaux
              sociaux, et il m’envoya le récit glacial des conditions sordides de son
              assassinat à Saint-Domingue. Un film lui est dédié et il existe une

              fondation cinématographique qui porte son nom à Saint Domingue.
              Elle fut créée par son propre père, cardiologue réputé, à Saint-

              Domingue comme à Paris à Bichat, où il se rendait régulièrement. Je
              découvrais par la même occasion, avec stupéfaction que Jean-Louis
              Jorge et Jean-Marie Bénard, avaient fréquenté UCLA en même temps
              qu’une autre personne de mes relations, Michel Leviant, devenu

              scénariste et réalisateur, pour lequel ‘une de mes petites filles, jeune
              comédienne, tourna un film réalisé en 2012, ce qui allait provoquer

              leur retrouvailles. J’appris également par la suite, que le fameux
              scénario dactylographié par mes soins à l’époque, allait être repris
              par un réalisateur latino. »


                     Ce monde fait de coïncidences est vraiment petit !!!






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