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concevoir les décors et les costumes du film Paris.[1]. Il travaille dès 1926 pour la
Metro-Goldwin-Meyer. Il a aussi travaillé sur les films Ben-Hur, La Sorcière, Time, the
Comedian[2], Dance Madness[3] et La Bohème[4].
Son image la plus connue est sans doute Symphonie en noir,[5] qui représente une
grande femme élancée vêtue de noir et tenant en laisse un lévrier noir. Cette image a
été copiée et reproduite un nombre incalculable de fois.
Il a également décoré des lofts, comme celui du Folie’s Pigalle .
[5]
Erté a travaillé toute sa vie pour des revues, des ballets et des opéras mais sa carrière
s'est quelque peu éteinte avec la seconde guerre mondiale.
Carrière de peintre et de sculpteur
Erté devient sculpteur en 1960 en réalisant notamment des œuvres fantastiques et
abstraites en aluminium, en fer, en cuivre et en bois, peints de couleurs vives. Il
expose en 1964 à la galerie Ror Volkmar à Paris. En 1967, le sociologue américain Eric
Estorick (1913 - 1993), devenu marchand d'art londonien, relance sa carrière, cette
fois ci en tant que peintre à la gouache. La renaissance de l'Art déco lui font connaître
un très vif succès au cours d'expositions à Londres et à New York. En 1980, il réalise
des sculptures en bronze patinées avec de la couleur . Il crée aussi des bijoux et des
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objets d'art . Il a exercé une grande influence sur le style et le design du XX siècle et
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on l'a surnommé le « père des Arts déco ». L'influence exercée par Erté sur le style et
la demande pour cet art subsiste. Il s'est aussi dirigé dans les gravures à édition
limitée, les sculptures en bronze et le prêt à porter. Plusieurs de ses peintures
figurent dans des musées du monde entier dont le musée 1999 à Tokyo qui possède
une importante collection de ses œuvres, le Metropolitan Museum of Art de New York,
le Los Angeles County Museum, le Smithsonian Institution à Washington et le Victoria
and Albert Museum à Londres .
[8]
Tirtoff Erté meurt le 21 avril 1990 à Paris.
Sa modeste tombe se trouve au cimetière de l'avenue Pierre-Grenier (9 division)
e
à Boulogne-Billancourt, où il habitait.
Honneurs
En 1971, une partie de son œuvre est présentée à la galerie "Le Proscénium" à Paris .
[9]
En 1976, il reçoit le titre d'officier des Arts et des Lettres. En 1982, la ville de Paris lui
donne la médaille de vermeil.
Source WIkipédia
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