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A PROPOS DE ERTE

Enfance
Il est né Roman Petrov de Tyrtov (Роман Петрович Тыртов) à Saint-Pétersbourg,
dans une grande famille dont les racines remontent à 1548. À cinq ans, il dessine son
premier costume, influencé par sa mère « à l'élégance raffinée » qui l'a inspiré plus
tard dans ses images de femmes « fatales et sinueuses » . Il est également fasciné par
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les revues de mode russes et parisiennes que sa mère regardait. Son père, l'amiral
Pyotr Ivanovich de Tyrtov attendait, de son fils qu'il relevât la tradition familiale en
devenant officier dans la marine. Il suit d'abord des études à l’Académie de Saint-
Pétersbourg et dans l’atelier d’Ilja Iefimovitch Repine (en 1906). Il prend les
pseudonymes de Pitch et Tir et publie des croquis de mode dans la revue Damskij mir.

Venue à Paris à l'âge de quinze ans
En 1907, à l'age de 15 ans, il vient à Paris et fait quelques essais artistiques pour les
maîtres en place, sous le pseudonyme Erte avant de s'installer à Paris en 1910 puis à
Boulogne-sur-Seine. En 1911, il suit des cours à l’Académie Julian tout en réalisant des
dessins de mode. Il réalise également une sculpture en bronze argenté Demoiselle à la
balancelle, de style Art nouveau, est tirée à dix exemplaires. Il dira de cette année
passée à Paris « I did not discover Beardsley until when I had already been in Paris for a
year ». En 1912, Romain de Tirtoff obtient d'être envoyé à Paris pour apprendre le
métier de dessinateur. Il adopta un pseudonyme pour ne pas faire porter le
déshonneur à sa famille. Un contrat chez Poiray, qu'il rencontre en 1913, le garde
à Paris. Il dessine aussi à l'encre de Chine pour la Gazette du bon ton. Dès 1915, il
obtint son premier contrat important, qui durera vingt deux ans, avec le
magazine Harper's Bazaar puis mena à bien une carrière illustre de conception de
costumes et de décors de théâtre.

Dessins de mode
Erté est surtout connu pour ses élégants dessins de mode qui reflètent la période Art
déco dans laquelle il vivait. Ses personnages délicats et sophistiqués, ses dessins
séduisants se reconnaissent tout de suite à leurs courbes géométriques et ses idées
e
comme son art ont influencé la mode jusqu'au XXI siècle. On retrouve ses costumes et
décors dans les Ziegfeld Follies de 1923, plusieurs spectacles des Folies Bergère dès
les années 1930 et les George White's Scandals à New York. Lors des enchères de
costumes de l'ancien music-hall des Folies Bergère,organisées à Paris les 9 et 10 juin
2012, les sérigraphies d'Erté (série de 26 lithographies des lettres de l'alphabet et
chiffres figurés par des corps de femmes où Erté a exprimé le faste et la démesure des
Folies-Bergère ) ont été adjugées 25 000 € à une personnalité de la mode . Il a
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[3]
également travaillé pour Harper's Bazaar et à Vogue.

Décors et costumes de films
Il réalise ses premiers costumes de scène pour le théâtre de la Renaissance à Paris et
pour la danseuse Mata Hari. En 1925, Louis B. Mayer l'emmena à Hollywood pour
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