Page 188 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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Il prit un air totalement confus face à ce dilemme et prétexta qu’il
n’avait pas argent sur lui ni d’autres chaussures. Piégé par sa
convoitise, il hésita, mais souhaitait obtenir la somme qui lui était
due. Je lui proposais alors de se rendre au bureau comptable sous
condition de restituer illico-presto les chaussures de collection, puis
une fois ses gains obtenus, il ne lui restait plus qu’à se rendre à
Monoprix sur les Champs-Elysées pour s’acheter une paire de
chaussures à moindre frais. Il n’avait pas d’autre choix, et peiné, il
quitta la maison de couture direction le Monoprix des Champs
Elysées déchaussé et en chaussettes.
On ne le revit plus jamais pour aucune collection !
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