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EPILOGUE




                     Un jour, l'homme d'affaires libanais, qui m'avait si gentiment
              dépannée financièrement à l'aéroport de Milan se manifesta. Il était

              de passage à Paris, et souhaitait me rencontrer, puisque que je lui
              étais redevable de son geste financier. Je lui proposais courtoisement
              de venir me chercher chez le couturier Avenue Montaigne. Nous
              avions bien entendu un souvenir commun, cette grève à l’aéroport de

              Milan et le périple partagé jusqu’à Saint-Luc-La-Chapelle.


                     Je le conviais donc à un déjeuner au Bar des Théâtres, situé en
              face du Théâtre des Champs Elysées et à quelques mètres de la
              maison de couture de Guy Laroche. Le restaurant était très fréquenté

              par le milieu de la mode et celui du théâtre, on y appréciait son
              excellente cuisine basique, et son environnement. J'en profitais pour
              lui raconter toute mon aventure et le triste sort des chaussures, ce

              qui l’amusa évidemment.

                     L'actionnaire majoritaire de la maison de couture était un

              célèbre Baron, connu pour ses stylos à bille et ses fameux briquets du
              même nom. En guise de remerciements, je décidais d'offrir à mon
              sauveteur de Milan un briquet de notre financier, dans son étui

              d'argent, commercialisé sous la marque Guy Laroche, ainsi que le
              déjeuner et bien sûr l'enveloppe contenant la somme exacte que je lui
              avais empruntée lors de cette grève à l’aéroport de Milan. Je ne le

              revis plus jamais....

                     Ensuite, je traversais l'avenue pour me rendre dans la maison

              de couture, je m'aspergeais comme de coutume, de ce merveilleux
              parfum Fidji. J'empruntais ensuite l'ascenseur pour me rendre non
              pas au studio, mais jusqu'au bureau de la comptable, pour lui

              remettre la note de frais concernant le déjeuner et le briquet. Elle
              sursauta, comme si je lui avais vidé son compte en banque !!! Elle

              était furieuse d'avoir des frais supplémentaires qui venaient s'ajouter
              à la superbe facture concernant les fameuses chaussures :



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