Page 201 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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DIRECTION AVENUE PIERRE 1er DE SERBIE






                     Après ce copieux déjeuner aux frais de la "Princesse", j'aurais pu

              m'assoupir dans le train, vu le manque de sommeil depuis le début de
              cette histoire, qui devait logiquement se dérouler en quelques heures,
              alors que j'en étais presque arrivée à 48 heures de ce périple, mais il

              fallait réfléchir et réagir au plus vite !

                     La seule personne qui était au courant des dernières nouvelles

              concernant  les  chaussures,  était  Mr  Laroche,  puisque  je  l'avais
              contacté téléphoniquement tôt, le matin même. Son vol était prévu
              pour  Los-Angeles  le  lendemain  dimanche.  Il  était  donc  la  seule

              personne  à  pouvoir  résoudre  le  problème  des  chaussures  en  les
              emportant pour le défilé de Los-Angeles. Je me sentais soulagée en
              pensant  avoir  trouvé  l'aboutissement  de  cette  histoire  insensée.

              Arrivée à la Gare Montparnasse, je m'empressais de trouver un taxi
              pour me diriger vers le domicile de Mr Laroche, situé juste à côté du
              Musée  Galliéra, le fameux  Musée  de  la mode, avenue Pierre 1er  de

              Serbie.  Arrivée  au  domicile  de  mon  employeur,  l'ancien  hôtel
              particulier  de  Jean  Dessès,  dont  il  avait  hérité,  je  me  réjouissais  à
              l'idée de lui remettre le sac de chaussures, et me sentir enfin libre de

              cette maudite mission qui me collait à la peau depuis Milan. Le maître
              d'hôtel vint m'ouvrir la porte, je lui demandais à parler à Mr Laroche,

              en précisant mon identité. Quelle ne fut pas la tête de mon employeur
              lorsque je lui remis ce sac très embarassant qui contenait toutes les
              chaussures qu’il m'avait envoyée chercher à Milan !


                     M.  Laroche  était  toujours  gentil  et  attentionné,  aussi  il  me
              proposa  gentiment  d'entrer  pour  m'offrir  un  café.  Je  lui  refusais

              courtoisement, par manque de sommeil. La seule chose qui pouvait
              me faire plaisir était de retrouver mon lit au plus vite.






                     Je lui expliquais que la seule solution était d’emporter lui-même

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