Page 23 - BUSINESS PLAN - JUIN_Neat
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5.  CE QUE JE CONCLUS JUSQU’A MAINTENANT




            •  Mon Matcha est aimé, des enfants, des adultes novices et des plus grands professionnels
            •  Les débouchés sont nombreux : Fabriquer la ligne-produit d’une chaîne d’hôtels, importer la matière
               première d’autres thés de la même fabrique pour les industriels, vendre ma marque aux
               chocolatiers, pâtissiers, restaurants, chocolatiers, cuisiniers, particuliers, etc …
            •  Je dois rentrer mon produit plus « japonais » que ceux de mes concurrents qui affichent leurs
               visages européens ou africains et brouillent la cohérence du message ; Je m’aiderai d’une
               mannequin qui se fera passer pour la CEO, elle sera l’incarnation de la marque et récupérera les prix
               aux concours, s’affichera dans des vidéos tutoriels. La « japanité » de ma marque fera son succès.
               Aucun de mes concurrents européens ne pourra se tenir sérieusement avec son Matcha, face à une
               belle japonaise.
               Tous mes concurrents sont européens et montrent leurs visages – et leur mauvais goût - sur les
               réseaux sociaux et leur site. Impossible d’incarner le Japon profond avec un visage européen,
               impossible d’incarner le savoir-faire des vins bourguignons avec un visage asiatique.
               Je dois embaucher un visage, je dois également vendre mon matcha au Japon, pour légitimer mon
               origine. Aucun des concurrents n’a encore osé à part un concurrent américain « milieu de gamme »
               qui se place en tête des ventes au Japon. Les japonais eux-mêmes ne lancent pas leur produit
               national en ligne ;
            •  Mes concurrents brouillent les pistes, leur positionnement produit est obscur, ils cherchent à
               toucher, avec un produit, tous les clients et tous les marchés à fois ; Ils présentent leur matcha
               comme des alicaments, des boissons prestigieuses, des colorants alimentaires, des composants de
               cocktails pour le sport. Aucun n’a cherché à occuper une niche, à se spécialiser. C’est le flou total
               dans l’offre existante. Le marché est extrêmement amateur et aucune grande marque ne se
               distingue par son Matcha. Les traders ( revendeurs en Asie ), font les intermédiaires et proposent
               des packs « clés-en-main » qui alourdissent la facture pour les entrepreneurs novices qui veulent
               rapidement faire de l’argent avec ce produit star.
            •  Le positionnement « luxe » paye et je dois impérativement obtenir des médailles d’or à tous les
               concours existants dans le monde, pour laisser la concurrence derrière moi – qui n’a jamais
               remporté même une médaille de bronze, participé à un seul concours.
            •  En tant que produit de luxe, il n’y aura JAMAIS de réductions, promotions, offres spéciales, qui
               braderaient mon produit. Mon Matcha aura toujours et partout, le prix de 50 euros, prix rond,
               comme n’importe quel produit de luxe
            •  Je dois m’appuyer sur les influenceurs et les grands chefs, et les sélectionner avec soin
            •  L’emballage du produit, maintenant terminé, est décisif dans l’expérience client
            •  Pour pousser à acheter, les photographies du produit et autour du produit doivent être
               somptueuses, au moins aussi belles que celle des marques comme CHANEL ou PIAGET.
            •  Je dois pousser la signature d’un accord avec Amazon une fois que j’aurai fait ma petite place sur les
               plateformes, pour devenir une marque « exclusive » Amazon. Ce programme est proposé aux
               entreprises fournissant des produits très qualitatifs, rentables et exclusifs. 150 petites marques ont
               déjà signé avec Amazon pour des produits qu’Amazon lui-même peine à fabriquer.
               La seule catégorie dans laquelle AMAZON a reculé, c’est l’Epicerie, le secteur le plus exigeant, où les
               normes, le terroir, les cultures et l’image sont à maîtriser.   Je m’engagerai à ne vendre que par eux,
               et eux baisseront les frais de 8 à 5%, et me placeront n°1 systématiquement sur toutes les
               marketplaces. Ma position sera alors monopolistique, je deviendrai de facto la première ( et la seule
               ) marque de Matcha de luxe au monde.



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