Page 20 - BUSINESS PLAN - JUIN_Neat
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Ainsi il gagne en légitimité – s’associer avec le Matcha le plus primé et le plus cher est un gage de qualité
        de ses propres produits – et mon Matcha sera vu par les dizaines de milliers de clients qui passent
        commande chez ce vendeur.


        La plupart des vendeurs de Matcha cherchent à lancer leurs propres accessoires et à tout faire, au lieu de
        s’associer avec les vendeurs existants … Par orgueil ?




            3.  RACHETER UN CONCURRENT ?



        J’ai cherché à racheter mon principal concurrent en France pour avoir la voie libre.

        Il a raté tous les produits qu’il a cherché à lancer, accessoires, thé d’entrée de gamme, etc …

        Depuis 6 ans, il profite de son ancienneté et des avis clients. Il n’a jamais lancé son thé sur d’autres
        marketplaces, alors que mécaniquement, cela ne lui aurait pas coûté 1cts de plus.


        Il manque véritablement d’ambition, il vit de ses rentes et n’a aucune volonté de croissance ;

        Il n’a pas cherché à optimiser sa fiscalité, ni à nouer des liens avec des influenceurs ou des cuisiniers.

        Il n’a aucune connaissance technique, aucune connaissance de ventes sur AMAZON. Son listing, ses photos
        sont épouvantables, et pourtant il vend 300 unités / mois de son Matcha «  premium ».

        Il pavane sur Instagram à moitié nu avec sa copine, et raconte son histoire d’adolescent malheureux à qui
        veut l’entendre.

        Bien loin de l’image « haut-de-gamme » qu’il voudrait renvoyer finalement.

        J’ai été voir un expert-comptable, une banque, pour préparer ma proposition de rachat.

        Il accepté un rdv avec moi, puis annulé à la dernière minute, prenant peur sans doute. A raison. Il était hors
        de question que je laisse cette entreprise dormir.


        Mon idée était de créer une holding pour racheter son business, le réformer profondément, éliminer les
        produits inutiles, et verrouiller ainsi le marché français, puis lancer ma propre marque dans les autres pays
        européen. Je voyais aussi là un moyen de mutualiser des frais de structures et d’optimiser fiscalement
        l’entreprise.

        J’ai également cherché des rapprochements avec des vendeurs en difficultés sur le marché du Matcha, sur
        d’autres marketplaces comme l’Allemagne.


        Les discussions n’ont jamais abouties, probablement pour des raisons d’Egos. Dans l’E-commerce il est
        naturel de mener les choses seul, de façon irrationnelle, et d’éviter les contacts sociaux dans le business. Les
        synergies ou les fusions sont donc très rares.

        J’aurai préféré racheter un concurrent, épurer son offre, réorienter ses activités, plutôt que de lancer une
        nouvelle marque depuis le début.


        Je n’ai donc pas le choix de lancer mon produit, il doit perturber le marché du Matcha ( machine à fabriquer
        des rentiers ) d’où mon intense préparation avant lancement.


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