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2.  VOYAGE AU JAPON




        Je participe au « salon du Thé et du Chocolat », à LA ROCHELLE pour avoir l’avis des professionnels.

        Les commentaires positifs de grandes pointures du Thé et du Chocolat, m’encouragent, et en septembre, je
        prends l’avion pour le JAPON pour rencontrer mes fournisseurs potentiels.

        Je décide de choisir un le Thé d’un petit exploitant situé tout au sud de l’archipel.

        Sa façon de travailler et son obsession pour la perfection, sont en adéquation avec la vision « luxe » que j’ai
        du produit final.

        Je visite l’exploitation, puis une réunion de 5h est organisée avec l’équipe technique et le propriétaire de la
        fabrique.

        J’impose mes vues sur ce que sera mon produit haut-de-gamme, les japonais ont une vision particulière du
        haut-de-gamme, je souhaite adapter leur produit au marché occidental.


        Je prends mes repères visuelles dans la confiserie, le vin, le parfum et la maroquinerie, ce seront mes
        repères artistiques pour toucher les occidentaux.

        En discutant avec le propriétaire au sujet de la certification biologique, je comprends que j’ai l’exclusivité en
        Amérique et en Europe sur le thé le plus haut-de-gamme, car personne avant moi n’a cherché à le faire
        certifier, et donc à le vendre en dehors du Japon, où il est servi aux Geishas de KYOTO.


        J’ai donc un énorme avantage concurrentiel. Il est convenu que si j’arrive à l’exporter, j’obtiendrai
        l’exclusivité officielle.

        Mes concurrents se contentent bien souvent de sourcer les thés auprès des grossistes japonais / chinois /
        allemands, de coller une étiquette en plastique sur une boîte générique, et d’illustrer leur produit avec des
        photos prises sur Google.images.

        En terme de goût mon produit est supérieur, il est légèrement moins cher à l’achat que les autres.

        Le conditionnement en « canette » est quelque chose de commun, cependant j’ai demandé à la fabrique de
        louer une machine pour injecter de l’azote dans la canette, avec le matcha, de façon à doubler la DLUO qui
        passe de 1 à 2 ans. C’est un avantage unique au monde pour les professionnels qui peuvent dès lors,
        conserver un stock plus longtemps.

        De retour du JAPON je multiplie les rencontres avec les professionnels du goût.

        Je prends contact avec Mathieu SELIER - sommelier du K2 PALACE à COURCHEVEL - qui goûte mon thé,
        l’apprécie, et me donne le contact de Mme BAUDRY, présidente de QUINTESSENCE, aromaticienne réputée
        travaillant pour une filiale BtB haut-de-gamme de NESPRESSO, anciennement présidente de l’école du Thé
        chez « Palais des Thés », et intervenante dans la composition des gammes de thés des plus grandes
        Maisons de Thés françaises et étrangères.

        Je souhaite obtenir un témoignage de sa part, que je pourrais afficher sur mon site internet, et sur mon
        listing AMAZON. Je monte à PARIS pour la rencontrer.

        Non seulement elle trouve que mon thé matcha est exceptionnel et m’autorise à exploiter son image et son
        témoignage gratuitement, mais elle souhaite me passer commande afin de livrer ses clients prestigieux

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