Page 11 - BUSINESS PLAN - JUIN_Neat
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Il me répond qu’il souhaite s’associer avec nous car notre idée est la suite de qu’il fait déjà.
Nous passons un accord de principe. Après une poignée de main, les journalistes m’interviewent, et la
présidente de « JETRO » TOKYO m’invite à déjeuner avec M.MORI pour discuter de l’implantation future.
Pour moi c’est une neutralisation en règle de mon principal concurrent mondial, le seul capable à cette
heure, de nous devancer. Je constate aussi, en sa présence, les nombreux ratés de sa machine.
A la CCI française de TOKYO je rencontre M.CAZES auprès de qui je pitch mon projet.
Pour lui « le projet le plus intéressant et enthousiasmant depuis le début de sa carrière ».
Il m’encourage vivement à revenir pitcher rapidement à des investisseurs japonais et français lors d’un
comité annuel qui se solde souvent pas des levées de fonds de série A.
Des millions sont régulièrement levés lors de ces évènements et des gens comme CARLOS GHOSN
investissent de leurs poches dans des startups.
Je me réserve du temps pour mûrir mon prototype et constituer une équipe solide avant de retourner
pitcher au JAPON. C’est un projet long-terme qui peut prendre 10 ans. Hors de question que je dilue mes
participations.
Je convaincs un des meilleurs roboticiens de France de travailler gratuitement pour moi pendant des
années.
Nous faisons connaissance via son propre site de robotique suite à mon appel à candidatures, nos
premières discussions sont houleuses et j’en viens à l’insulter car il se montre sceptique concernant mon
projet.
Finalement je lui propose de discuter calmement autour d’un Burger, le matin je le rencontre à BIARRITZ.
Passé les excuses, se créer une admiration mutuelle, et une complicité très forte.
Il comprend ma vision, immédiatement il me dessine son idée du cuiseur idéal sur un coin de table pour
contourner ce que fait M.MORI du Japon.
Depuis il travaille à distance sur le prototype, en attendant le moment où nous nous retrouverons pour
fonder notre société en France ou en Asie.
Je propose à mon petit frère de 20 ans de venir habiter avec moi à ANGOULEME, pour lui donner un
horizon, seul avec ma mère dans les montagnes, il n’a aucun avenir.
Je refuse qu’il perde autant de temps que je l’ai perdu, je veux lui offrir des conseils et mon expérience pour
lui permettre d’entreprendre rapidement.
Il emménage dans mon appartement et deviens le troisième membre de notre startup, il s’occupera du
produit final, d’élaborer une pâte à crêpe spéciale qui résiste à des chaleurs intenses, dans une machine à
induction, en collaboration avec des moulins partenaires ( FESTIVE ).
Une semaine après son arrivée à ANGOULEME, mon petit frère m’annonce que notre père est mort dans la
nuit. Nous retournons dans les Pyrénées pour l’enterrement.
Devant le cercueil au fond du trou, sous une pluie battante, je me fais la promesse de poursuivre mon plan
sans jamais dévier ou me reposer, et de laver l’honneur de la famille.
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