Page 9 - BUSINESS PLAN - JUIN_Neat
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Je réécris mon CV, je postule dans toute la France auprès de centaines entreprises pour devenir chauffeur-
livreur, l’idée est d’avoir un métier qui me laisse du temps pour investir dans l’immobilier et créer un
business en ligne ( étapes du plan ).
6. CDI :
En 15 jours je reçois des dizaines d’appels, je signe un CDI après avoir audacieusement négocié mon salaire,
je fais un crédit pour louer un camion, je quitte la Lorraine sans me retourner, et j’emménage à
ANGOULEME 48h après. Mon employeur, impressionné par ma détermination et mon parcours, m’aide à
payer le transport pour mes meubles.
Le lendemain de mon emménagement, je rends le camion à une agence de location, à 10h00 j’arrive à mon
poste en vélo pour ma première journée de travail.
Pour la première fois depuis des années je peux m’acheter des vêtements, manger à ma faim, et renouer
avec mes anciens amis qui me croyaient mort.
Mais plutôt que de me repose ou de faire la fête, je suis mon plan avec méthode.
J’économise chaque centime : je vais au travail en courant plutôt qu’en bus, je n’achète pas de voitures ni
de meubles, je mange des conserves ;
Je veux tout économiser pour avoir de l’apport, pour l’achat de mon premier bien immobilier.
4 mois après mon arrivé, je signe un compromis immobilier à ANGOULEME pour une maison sublime avec
garage, en plein centre-ville - après une brillante négociation - (20k euros de rabais sur un bien à 70k,
valeur du marché) – avec l’idée de louer à des locataires aisés et de créer rapidement des rentes pour
investir de nouveau.
La rentabilité s’annonce exceptionnelle, 19% « Je n’ai jamais vu ça, surtout pour un premier achat, surtout
pour un jeune comme vous » me dit l’agent immobilier.
Le compromis est signé, les devis-travaux sont prêts, la courtière en crédit est très optimiste.
En janvier, un accident de travail me brise la cheville avec arrachement osseux, ainsi que mon projet
immobilier, mes salaires étant désormais diminués de plus de 20%, rendent caduque mon plan de
financement.
Dans le même temps, un prélèvement du Trésor Public de mon ancienne ville, pour 3 arriérés de taxe
d’habitation dont j’avais pourtant obtenu un dégrèvement total, aspire 2400 euros de mon épargne
durement cumulée, directement sur mon compte. ( je finirai par récupérer une grande partie un peu plus
tard. )
A ce moment-là, tout s’effondre.
En béquilles pendant de longs mois, ruiné, alternant les moments de solitude et les examens médicaux, je
me retrouve au point de départ, un licenciement très probable au bout du tunnel, et une incapacité de
courir pour le reste de ma vie. Je suis déclaré handicapé pour toujours, sans possibilité de rémission ( à
moins d’une opération dans une clinique privée à l’étranger, et pour ça il faut des dizaines de milliers
d’euros).
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