Page 15 - BUSINESS PLAN - JUIN_Neat
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Je me renseigne dessus et j’achète les 10 premiers résultats sur amazon.fr.
Ni moi ni mon entourage n’aimons le goût. C’est mauvais. Curieux défaut pour une boisson.
Pourquoi cela se vend-il ? Parce-que les vendeurs le commercialise presque comme un médicament, un
aliment miracle. Un « Alicament ».
J’y vois une opportunité unique, de vendre un Matcha, avant tout délicieux.
Mais pour ça je dois avoir un palais développé.
J’achète un plateau d’œnologue avec 24 senteurs pour former mon nez et mon palais.
Je participe à des ateliers de dégustation et d’œnologie.
J’apprends à reconnaître les odeurs et les arômes, j’apprends aussi à préparer le Matcha avec les accessoires
originaux.
Je regarde des reportages et je lis des blogs pour comprendre l’origine de ce produit, et l’engouement
croissant qu’il suscite depuis 5 ans. J’analyse le marché mondial et mes concurrents pour chiffrer le projet et
préparer l’attaque.
Je me fais livrer du JAPON, des échantillons des meilleurs grands-crus des meilleures fermes.
Pour certaines d’entre elles, je peine à obtenir la marchandise, je dois négocier durement pour gagner la
confiance des fournisseurs, dont la marchandise est souvent dédiée au marché intérieur japonais.
Après des mois de travail, je me retrouve avec les 30 meilleurs matchas du monde dans mon réfrigérateur.
Je les goûte à l’aveugle, je les note, je prends le temps nécessaire pour les comprendre.
Puis j’en sélectionne 3. Pour trancher sur mon futur produit, je les fais goûter à des connaisseurs.
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