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HISTOIRE
• La menace ottomane renforcée après la
bataille a conduit à la mise en place d’es-
cortes armées pour les convois civils, aug-
mentant les frais de navigation de 20 % à 30
%.
• Les assureurs de la mer Noire ont relevé
leurs primes de risque, passant de 2 ‰ à 3 ‰
de la valeur des cargaisons, ce qui a pénalisé
la férocité commerciale Odessa Constanti-
nople.
Résultats économiques
de la bataille du cap Sarytch
Dynamisation de l’industrie
Coûts directs de réparation
Les dommages subis par le cuirassé russe navale locale
Evstafii coque enfoncée, chaudières à réali- Les chantiers de Sébastopol et de Nikolaïev
gner et canons de 305 mm à recalibrer ont né- ont enregistré un afflux de commandes de
cessité plusieurs semaines de travaux en cale pièces détachées (acier blindé, tubes de ca-
non, machines à vapeur), créant un pic
sèche.
Du côté ottoman, le croiseur de bataille Yavuz d’activité estimé à +15 % sur la fin 1914.
Sultan Selim a bénéficié de réparations plus
Conclusion
légères, se limitant à la remise en état des
tourelles et des appareils de conduite de tir. La bataille du cap Sarytch marque la première
confrontation majeure entre la flotte russe et
Impact sur les budgets navals les forces germano-ottomanes dans la mer
• La flotte noire russe a vu son poste « en- Noire. Si elle n’a pas déterminé définitivement
tretien et réparations » gonfler de près de 10 le contrôle de la région, elle a révélé les li-
% sur l’exercice 1915, au détriment des cré- mites des pré-dreadnoughts et souligné l’im-
dits alloués à la formation des équipages. portance croissante de la vitesse et de la puis-
• L’Empire ottoman, déjà fragilisé financière- sance de feu.
ment par l’achat du Goeben et du Breslau,
a dû déstabiliser ses prévisions de construc-
tion pour dégager les fonds nécessaires à la
remise en état des deux croiseurs allemands.
Perturbations du commerce
maritime

