Page 342 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                                                                                         Pour conclure en quelques mots

                 être  enseignée,  expliquée  et  surtout  justifiée.  Cela  relève  du
                 devoir d’un État digne de ce nom, préoccupé par la protection
                 individuelle et collective de ses citoyens et, partant, par l’avenir de
                 la société. Les « décideurs » doivent rompre avec leur démagogie
                 coutumière et leur clientélisme malsain. Notre société, se voulant
                 solidaire, doit lutter opiniâtrement contre tous les comportements
                 de nature à ajouter des assistés à ceux que recrutent les accidents
                 de la biologie, du travail, des transports, de l’âge…
                   C’est avec la même détermination que celle qui s’exerce sur
                 la sécurité au travail, ou sur la sécurité routière, que la loi doit
                 empêcher la diffusion et la consommation des drogues.
                   Il faut rendre beaucoup plus difficile à nos jeunes l’ascension
                 de l’échelle des Toxicomanies, par l’éducation et l’information.
                 Les adultes doivent se sentir investis du devoir d’exemplarité à cet
                 égard. L’État doit interdire l’usage du tabac ainsi que de l’alcool
                 chez les mineurs. Il doit pourrir la vie de ceux qui (des gros bonnets
                 aux dealers) intoxiquent notre société par le cannabis et les autres
                 drogues illicites.
                   Mobilisons les bons sentiments de nos jeunes qui ont, pour
                 beaucoup, de la générosité à revendre. Incitons-les à la mettre au
                 service d’une dissuasion de la drogue auprès de leurs copains et
                 copines plus faibles/plus vulnérables. La formation de certain(e)s
                 d’entre eux à cet apostolat, pourrait s’inscrire dans le cadre d’un
                 service national ou des « métiers d’avenir », en se remémorant
                 l’adage « qui enseigne apprend » (la fonction de policier protège
                 contre la tentation d’être malfaiteur).
                   Les media doivent être mobilisés dans ces actions de prévention.
                 Pour ce faire, ils vont devoir adorer ce qu’ils ont brûlé et brûler ce
                 qu’ils ont adoré. Leur prosélytisme pro-drogues doit être « marqué
                 à la culotte » et combattu sans faiblesse.
                   Un Haut conseil de lutte contre les drogues et toxicomanies
                 devrait être constitué pour remplacer  les MILDT/MILDECA,
                 qui non seulement ont failli, mais pire, ont parfois trahi l’objectif
                 qui leur était assigné. Le diable s’infiltre souvent dans les bonnes
                 actions affichées afin de les annihiler ; les enseignes tapageuses
                 devenant les caches misères des tromperies qu’elles abritent.


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