Page 340 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France



                 - Les interactions avec d’autres drogues qui leurs sont souvent
                  associées (potentialisation alcool  – cannabis  ou alcool  –
                  benzodiazépines).
                 - L’incitation à la consommation d’autres drogues, soit pour en
                  potentialiser  les effets (alcool  - cannabis)  soit pour corriger
                  certains d’entre eux (effets sédatifs du cannabis, combattus par
                  la nicotine, la cocaïne, les amphétaminiques).
                 - Les dégâts sociétaux (on les a trop connus pour l’alcool, on les
                  voit se développer pour le cannabis).
                 - L’âge  des  premiers  usages  (rajeunissement  de  la  première
                  cigarette, de la première ivresse, du premier joint).
                 - Les circonstances de la première rencontre avec cette drogue.
                 - Les perturbations cognitives (particulièrement marquées avec le
                  cannabis, intrinsèquement, durablement).
                 - La toxicité chronique (physique, psychique, neurologique).
                 - La  survenue  d’un syndrome  d’abstinence,  avec  l’alcool
                  l’abstinence peut aboutir à la mort par delirium tremens « a potu
                  suspenso », imposant un sevrage en milieu médicalisé.

                   À partir de critères délibérément choisis et en nombre restreint,
                 le fumeux « rapport Roques », commandité  par un pouvoir
                 politique finissant qui voulait légaliser le cannabis, s’est appliqué
                 à relativiser sa toxicité.  La situant  en deçà  de celle  des deux
                 drogues licites l’alcool et le tabac, avec une logique irréfragable,
                 il aboutissait à la conclusion qu’il fallait  le légaliser. Diffusé
                 avec  enthousiasme  par  des  médias  complaisants  (comptant  des
                 consommateurs impatients d’être libérés des contraintes imposées
                 par le caractère illicite de cette drogue), ce rapport a fait un tort
                 énorme à la santé psychique, physique et sociale de la jeunesse de
                 notre pays.
                   Nous venons d’observer les flammes des nombreuses bougies
                 qui  éclairent  l’univers  des drogues et  des toxicomanies  ;  ces
                 flammes qu’il faut s’appliquer à éteindre d’un souffle puissant,
                 que n’adopte hélas pas les pouvoirs publics. Puissent ceux-ci, sous
                 l’impulsion des citoyens, s’époumoner enfin ; en commençant par
                 ériger les toxicomanies en une grande cause nationale.






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