Page 344 - Desastre Toxicomanie
P. 344
Le désastre des toxicomanies en France Pour conclure en quelques mots
dans une vie/existence unique, de l’abêtissement éducatif… et
j’en passe. Il répétait à l’envie qu’il n’y a pas de société sans
drogues. Il n’y a pas non plus, monsieur Gatignon, de sociétés
sans voleurs,sans assassins, sans violeurs, sans pédophiles, sans
être violents,sans harceleurs ; ce n’est pas une raison pour baisser
la garde devant ces comportements, et ne pas maintenir leur
caractère répréhensible.
J’en appelle à Albert Camus, qui disait « Un homme ça
s’empêche » ; formule que je prolongerais volontiers par – tant
pour lui que pour les autres.
L’estime de soi, l’épanouissement de sa singularité, l’attention
et la considération portées à autrui, doivent se mettre au service
d’une évolution de Sapiens, visant de nouvelles conquêtes pour
son accomplissement harmonieux.
À l’heure de conclure ce livre, après un profond changement
politique à la tête de l’État (élection à la présidence de la République
de monsieur Emmanuel Macron), un vent nouveau semblait
souffler sur la Nation, dont on espérait qu’il bénéficierait à la
lutte contre les toxicomanies. Patatras ! Le ministre de l’Intérieur
(G. Collomb), toutes affaires cessantes, déclarait qu’il se donnait
quelques mois pour dépénaliser le cannabis ; ça ne s’arrangera
donc jamais. J’ai alors écrit, au nom du CNPERT, aux décideurs
désormais aux manettes, la lettre ci-contre :
344