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DICTIONNAIRE CRITIQUE DU CANNABIS



               Le cannabis a souvent des effets négatifs sur la performance, avec une
               perturbation de la coordination et de la perception spatiale et une
               baisse de la concentration. Il n'augmente pas la performance aérobie,
               bien qu'il puisse réduire la bronchoconstriction produite par l'effort.
               Il lui est attribué des effets positifs : sur la vision cinématoscopique
               des gardiens de buts, ou encore sur la relaxation musculaire ; sur
               la réduction des trémulations, qui peuvent bénéficier par exemple
               au tir à l'arc. Il est euphorisant à faibles doses, diminue l'anxiété, la
               peur, la tension nerveuse. Ses effets relaxants après la compétition
               faciliteraient le sommeil avec une meilleure récupération, qui
               pourrait augmenter les performances dans des épreuves sportives
               rapprochées. Le THC augmente les réponses impulsives conduisant
               à plus de prise de risques. Son action analgésique serait appréciée
               dans les sports douloureux (Kintz P.,  Toxicologie Analytique et
               Clinique, 2014, 26, 115-8).
               S'il n'est pas univoque que le cannabis accroît les performances
               sportives (critère 1 de l'interdiction), ses effets délétères sur la
               santé sont avérés (critère 2) et le fait que son usage viole l'esprit du
               sport (critère 3) justifient son inscription sur la liste des substances
               interdites dans le sport. Cette interdiction a également pour effet
               d'épauler la prévention qui doit être sans faille auprès des adolescents
               et adultes jeune, pour les mettre à l'abri de cette drogue dont on
               mesure chaque jour davantage les dangers.


               Dopamine

               Ce neuromédiateur, principalement cérébral, est impliqué dans de
               multiples fonctions, dont beaucoup sont importantes. La dopamine
               est le médiateur impliqué dans la sensation de plaisir (« l'amine du
               plaisir »). Il n'est en effet aucun des plaisirs que nous éprouvons qui
               ne soit lié à une libération de dopamine dans le noyau accumbens*
               (ou striatum ventral). Une telle libération de dopamine s'observe
               en réponse à toutes les drogues*, au point de constituer une sorte


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