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ENDOCANNABINOÏDES

- Le trafic est estimé à 285 tonnes.

- Les saisies annuelles ≈ 78 tonnes (dont 60 de résine, 18 d'herbe).

- Loi de 1970 : elle prévoit de punir celui qui contrevient à la
prohibition du cannabis d'une amende qui peut aller jusqu'à
3.750 € ou d'une incarcération qui peut aller jusqu'à 1 an de
prison ; ces sanctions, dans leur sévérité maximale, ne sont
presque jamais appliquées.

Endocannabinoïdes

Les cibles biologiques du THC*, à savoir les récepteurs CB1*et
CB2* (auxquels il se lie pour les stimuler et communiquer ainsi une
information aux neurones et aux autres cellules qui les portent),
sont en fait, physiologiquement, les récepteurs de substances
endogènes (fabriquées par l'organisme) réunies sous le vocable
d'endocannabinoïdes. Les effets de ces substances endogènes sont
mimés d'une façon exacerbée et généralisée à tout l'organisme par
le THC. Les récepteurs CB1* et CB2* n'ont pas été mis en place
et conservés au cours de la phylogénèse dans l'attente qu'un jour
le chemin des mammifères, dont celui de l'Homme, rencontre le
chanvre indien*. Le THC de ce dernier induit, fortuitement, des
effets qui prennent appui sur la stimulation des récepteurs de
substances endogènes, fabriquées par l'organisme, réunies sous
le vocable d'endocannabinoïdes. Ils ont été ainsi nommés par
référence au cannabis dont les effets étaient déjà caractérisés, alors
que le système endocannabinoïde n'était pas encore connu.
Les endocannabinoïdes sont des dérivés de l'acide arachidonique
(eicosatétraénoïque), un acide gras polyinsaturé présent en
abondance dans l'huile d'arachide (de cacahuètes/de peanuts).
Cet acide gras est formé par l'enchaînement de 20 (eicosa ou
icosa) atomes de carbone (C), reliés entre eux par des liaisons

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