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des bombes
Des bombes, des bombes et encore
262 263 La crise des missiles de Cuba 3 #68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Yellow 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Magenta 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32:49 | SR:-- | Cyan 68254_efi-ab - 68254_efi-ab.1 | 9 - A | 18-07-04 | 10:32
LA MAIN CACHEE Unis, exigeant de vives représailles contre l’Union soviétique. »
La semaine suivante, les États-Unis et l’Union soviétique furent
sur le point de basculer dans un conflit nucléaire mondial. Nous
connaissons aujourd’hui la manière dont cette situation s’est
résorbée, car si cette crise avait dégénéré en conflit, peu d’entre
nous seraient ici pour en témoigner. Néanmoins, l’émotion, la
tension, le désespoir et la terreur ressentis lors de cette « Crise des
Missiles de Cuba » restent inégalés. Les superpuissances mondiales
se lancèrent dans un jeu particulièrement risqué qui aurait
facilement pu se terminer par la mort de centaines de milliers de
victimes, faisant de la Seconde Guerre mondiale un conflit
insignifiant. 1
Les racines de ce conflit apportent un éclairage significatif sur
les événements d’aujourd’hui et nous prodiguent de précieux
enseignements de Torah.
· Le Rideau de Fer
Les États-Unis et l’Union soviétique (URSS) menèrent ensemble
la bataille pour vaincre Hitler. En symbole de l’amitié unissant les
deux superpuissances militaires de l’époque, fut diffusée dans le
monde entier la célèbre photo du soldat américain et du soldat
soviétique se serrant la main sur les bords de l’Elbe, en Allemagne
vaincue. Avant la fin de la guerre, lors de la Conférence de Yalta, la
« Grande Alliance » constituée de Franklin Roosevelt, Winston
Churchill et Joseph Staline s’était mise d’accord sur la manière de
se partager l’Europe. Staline avait accepté de se retirer de
nombreux territoires vaillamment conquis par son armée, mais une
fois la guerre achevée, il trahit ses engagements. La Pologne, la
Hongrie et d’autres pays d’Europe de l’Est furent annexés à
l’empire soviétique, et placés sous des régimes communistes
répressifs.
s’opposer à l’agresseur se montrèrent cette fois trop conciliants. 14
Pendant « la Crise des missiles », Kennedy savait qu’il devait
trouver le juste milieu entre l’agressivité militaire et une faiblesse
pouvant être perçue comme un aveu de reddition. Il réussit
brillamment cet exercice d’équilibrisme, en convainquant les
nucléaire, tout en maintenant la crédibilité américaine vis-à-vis de
Soviétiques de retirer leurs missiles, ce qui évita un conflit 9
ses alliés. Khrouchtchev, en revanche, fut destitué de ses fonctions,
notamment en raison de sa mauvaise gestion de la crise.
· Une pluie battante
Lorsque l’on est attentif à la corrélation entre l’actualité et la
paracha de la semaine, il est particulièrement troublant de
constater à quel moment s’est déclarée la Crise des missiles.
Comme mentionné ci-dessus, la confrontation atteignit son point
culminant lors du Chabbat de la parachat Beréchit. Cette paracha
qui commence avec la création du monde, s’achève sur la menace de
sa destruction :
« Hachem dit : “J’effacerai l’homme que J’ai créé de la surface de
la terre : depuis l’homme jusqu’à la bête, jusqu’au reptile, jusqu’aux
oiseaux des Cieux. Car Je regrette de les avoir créés.” »
Le monde a été menacé de destruction en 1962, juste lors de la
lecture de la paracha où Hachem profère précisément cette menace.
Dans la parachat Noa’h qui suit immédiatement après, le monde est
détruit. C’est peut-être donc une grande chance que la crise n’ait La crise des missiles de Cuba
pas éclaté, ne serait-ce qu’un jour plus tard, au beau milieu de la
paracha du Déluge. Les États-Unis avaient prévu d’envahir Cuba
en lançant une attaque aérienne massive, suivie d’une invasion
terrestre le lundi 29 octobre, roch ‘hodech ‘hechvan qui est le mois
du Maboul. Ils avaient également prévu de positionner des sous-
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