Page 10 - VBC Gastronomie MD3 - Livre Virtuel
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Année 1950…
Les repas quotidiens se prennent selon les activités professionnelles principalement,
alors que les grands événements (repas du dimanche, fête de Noël, repas de fiançailles ...)
maintiennent les traditions.
La cuisine quotidienne, la cuisine du marché demeure. Que ce soit en famille ou au
restaurant, on cuisine longuement et quotidiennement au rythme des saisons des menus
composés généralement de 3 ou 4 parties.
Les tables de province ont le vent en poupe. La "bonne bouffe" que Jean Gabin et
Lino Ventura revendiquent avec gourmandise. Les vedettes de cinéma ne sont pas encore
au régime.
Les ménages français consommaient deux à quatre fois plus de vin et de pain
qu’aujourd’hui et il y avait beaucoup moins de produits industriels et transformés.
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On utilisait des poêles a charbon, chauffe-eau, moulin à café, cafetière en aluminium,
conserves maison, cocotte en fonte, casserole en aluminium (manche en bois), pot a lait...
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En 1952 les tendances commencent à changer avec l’apparition des supermarchés
et du discount, les hommes et femmes cuisinent moins et mangent déjà plus de produits
transformés.
Les restaurants à cette époque sont majoritairement des « Bistro » où l'on y mange
de la viande du beurre de la crème, on boit du vin tout cela rapidement, on ne prend pas le
temps de bien manger.
Année 1955
Plusieurs recettes sont très populaires dans les années 50. Les tickets de
rationnement étant une époque révolue, la cuisine se dirige vers une philosophie beaucoup
plus familiale et copieuse, avec des aliments plus gras, tels que le beurre, la viande ou le
sucre. L’engouement pour la gastronomie française se diffuse, la première émission
culinaire voit le jour en France, “Art et Magie de la cuisine”, présenté par le chef
Raymond Olivier. Plusieurs recettes se distinguent, telles que le ris de veau à la crème, le
boudin noir ou encore du chou farci.
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