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Examen radiographique
Par rapport à l’imagerie 2D conventionnelle (analogique), le numérique (digital) permet :
➜ la diminution du temps entre la prise du cliché et sa lecture ;
(2)
➜ la diminution de la dose d’irradiation de 70 à 80 % ;
➜ une modification du cliché grâce à des logiciels dédiés (grossissement, contraste, expo-
sition, luminosité et clarté) ;
➜ une meilleure lecture des différents niveaux de gris (256 nuances en digital versus 16 à
25 en analogique) ;
(3)
➜ une mesure au moins aussi précise des longueurs préopératoires ;
➜ une meilleure ergonomie de stockage et de partage ;
➜ la conservation de la qualité des clichés avec le temps ;
➜ un impact environnemental moins important ;
➜ une comparaison précise des clichés (préopératoire et contrôle) en gardant les mêmes
paramètres de prise et de lecture du cliché.
Un des inconvénients de l’imagerie 2D numérique rapportés dans la littérature est la possibi-
lité de fraude par modification du cliché (4,5) .
➜ Longueur pré-estimée ;
➜ Différence contraste, luminosité, etc.
➜ Comparabilité angulateur.
Un des critères de comparabilité entre les radiographies 2D est l’utilisation d’un angulateur.
Cependant, l’utilisation du même angulateur, sur la même dent et dans la bouche d’un même
patient, peut aboutir à une angulation différente. C’est pourquoi il est généralement recom-
mandé d’utiliser une clé en silicone afin de calibrer la prise du cliché. Cependant, différents
arguments rendent difficile cette application dans une pratique de routine : coût d’une clé
silicone, pénibilité de stockage pour le chirurgien-dentiste, oubli éventuel du patient si la clé
lui a été confiée, manque d’hygiène, etc. Dans une endodontie numérique 2.0, il pourrait être
intéressant d’utiliser la technologie de prototypage rapide (impression 3D) afin de réaliser des
angulateurs personnalisés.
2.2 en 3D
La tomographie volumique à faisceau conique ou CBCT (Cone Beam Computerized Tomo-
graphy) est un appareil d’imagerie sectionnelle s’appuyant sur une séquence de projec-
tion d’images en 2D et leur reconstruction en 3D afin d’obtenir un ensemble de données
volumétriques .
(6)
Les fichiers obtenus, après acquisition, sont au format DICOM (Digital Imaging and Commu-
nication in Medecine), ce qui permet l’exportation des données et leur lecture par des logiciels
de prévisualisation et de planification chirurgicale. Les fichiers DICOM peuvent être convertis
en fichiers STL (stéréolithographie ou standard tesselation/triangle langage), permettant le
prototypage rapide, notamment par technique additive. Autrement dit, il est tout à fait possible
de réaliser une impression 3D à partir d’une acquisition CBCT.
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