Page 6 - Travail L'Oscar èt l'Alfred-etude-de-Louis-Mores
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I. Approche externe
La Gaume, une réalité culturelle.
Dans La Gaume : quelques aspects de la terre et des hommes (1979), Edmond
P. Fouss décrit, au moyen de différentes perspectives, ce qui caractérise la
singularité de la Gaume en Wallonie. Le folklore, la langue, l’histoire
économique et industrielle, des grands personnages et mythes fondent,
entre autres, l’unité d’une région culturelle nichée au sud de son pays, la
Belgique, mais située au nord de ses régions sœurs de Lorraine française.
Un patrimoine largement entretenu et cultivé depuis des dizaines d’années,
notamment au travers de revues comme Le Pays gaumais, la terre et les hommes.
Jean Mergeai rend également un bel hommage à la Gaume dans son livre,
un roman-photo régional, pour allier la beauté des images à la justesse des
propos tenus. Dans la conclusion, il réfléchit au processus d’affirmation
d’une identité régionale : « La fidélité au langage, au mode de vie d’une
région ne sépare pas des autres hommes. Au contraire. Elle suscite un
épanouissement raciné qui débouche sur la fraternité, un respect mutuel des
1
particularismes.» . C’est ainsi que résonnent la plupart des auteurs dont
nous avons pu découvrir les témoignages dans des ouvrages où ils racontent
« leur Gaume». Pour Jean-Luc Geoffroy, la Gaume et les Gaumais, de par
la situation de périphérie, ont des difficultés à s’affirmer dans la Belgique et
dans la Wallonie. Ils ont cependant une identité forte, composée de
références solides et d’un caractère particulier. « Le Gaumais est quelqu’un
d’accueillant, un gouailleur qui aime rire, faire la fête. Au niveau culturel, les
Gaumais sont naturellement tournés vers la France», nous a-t-il confié lors
1
MERGEAI Jean, Ma Gaume, Bruxelles, P. Legrain, 1979, p131.
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La Gaume, une réalité culturelle.
Dans La Gaume : quelques aspects de la terre et des hommes (1979), Edmond
P. Fouss décrit, au moyen de différentes perspectives, ce qui caractérise la
singularité de la Gaume en Wallonie. Le folklore, la langue, l’histoire
économique et industrielle, des grands personnages et mythes fondent,
entre autres, l’unité d’une région culturelle nichée au sud de son pays, la
Belgique, mais située au nord de ses régions sœurs de Lorraine française.
Un patrimoine largement entretenu et cultivé depuis des dizaines d’années,
notamment au travers de revues comme Le Pays gaumais, la terre et les hommes.
Jean Mergeai rend également un bel hommage à la Gaume dans son livre,
un roman-photo régional, pour allier la beauté des images à la justesse des
propos tenus. Dans la conclusion, il réfléchit au processus d’affirmation
d’une identité régionale : « La fidélité au langage, au mode de vie d’une
région ne sépare pas des autres hommes. Au contraire. Elle suscite un
épanouissement raciné qui débouche sur la fraternité, un respect mutuel des
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particularismes.» . C’est ainsi que résonnent la plupart des auteurs dont
nous avons pu découvrir les témoignages dans des ouvrages où ils racontent
« leur Gaume». Pour Jean-Luc Geoffroy, la Gaume et les Gaumais, de par
la situation de périphérie, ont des difficultés à s’affirmer dans la Belgique et
dans la Wallonie. Ils ont cependant une identité forte, composée de
références solides et d’un caractère particulier. « Le Gaumais est quelqu’un
d’accueillant, un gouailleur qui aime rire, faire la fête. Au niveau culturel, les
Gaumais sont naturellement tournés vers la France», nous a-t-il confié lors
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MERGEAI Jean, Ma Gaume, Bruxelles, P. Legrain, 1979, p131.
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