Page 7 - Travail L'Oscar èt l'Alfred-etude-de-Louis-Mores
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de notre rencontre au mois d’avril. Dans L’identité culturelle, Geneviève
Vinsonneau détaille les différentes approches qui permettent de traiter de
ce sujet. Elle rappelle que « la culture offre des ressources symboliques quasi
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inépuisables» . C’est un vivier dans lequel des individus peuvent chercher
des repères et se construire. L’enjeu est évidemment la conscience de
groupe qui émergera de ce processus, un esprit qui sera renforcé par
différentes manières d’organiser la communauté autour d’un passé
commun, dans un cadre précis pour affronter le présent et construire
l’avenir ensemble. D’emblée, dans son hommage à sa région, Edmond P.
Fouss s’attache à décrire précisément la situation de la Gaume. Il en
délimite les frontières. Suivent directement les explications géologiques. Il
enchaîne sur ce qui prouve que la Gaume est une réalité historique et
culturelle. C’est le travail continu de passionnés et d’historiens, d’écrivains,
c’est par les créations, les manifestations que le développement d’une
conscience régionale a permis à la Gaume de s’affirmer en véritable réalité
culturelle, sur le fond d’une région où, jadis, la plupart des habitants étaient
des locuteurs gaumais.
Parcours, méthodologie et influences
Quand nous parcourons sa bibliographie, nous nous apercevons que
Jean-Luc Geoffroy a commencé par écrire des œuvres en français. Cache-
cache (La Dryade, Virton, 1973), est son premier recueil de contes. Il nous
confie avoir commencé à écrire après avoir lu Les grandes marguerites de
Claude Raucy qui fut son professeur. Ce qui l’intéressait dans l’écriture en
langue française était la certitude d’atteindre un public vaste, c’était alors
une évidence de composer en français. Il publie ensuite d’autres œuvres,
mais son entrée dans le monde professionnel lui fait quitter la Gaume, les
relations changent et le temps n’est plus à l’écriture. Cependant, M.
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VINSONNEAU, Geneviève, L’identité culturelle, Paris, Armand Colin, 2002, p.12.
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Vinsonneau détaille les différentes approches qui permettent de traiter de
ce sujet. Elle rappelle que « la culture offre des ressources symboliques quasi
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inépuisables» . C’est un vivier dans lequel des individus peuvent chercher
des repères et se construire. L’enjeu est évidemment la conscience de
groupe qui émergera de ce processus, un esprit qui sera renforcé par
différentes manières d’organiser la communauté autour d’un passé
commun, dans un cadre précis pour affronter le présent et construire
l’avenir ensemble. D’emblée, dans son hommage à sa région, Edmond P.
Fouss s’attache à décrire précisément la situation de la Gaume. Il en
délimite les frontières. Suivent directement les explications géologiques. Il
enchaîne sur ce qui prouve que la Gaume est une réalité historique et
culturelle. C’est le travail continu de passionnés et d’historiens, d’écrivains,
c’est par les créations, les manifestations que le développement d’une
conscience régionale a permis à la Gaume de s’affirmer en véritable réalité
culturelle, sur le fond d’une région où, jadis, la plupart des habitants étaient
des locuteurs gaumais.
Parcours, méthodologie et influences
Quand nous parcourons sa bibliographie, nous nous apercevons que
Jean-Luc Geoffroy a commencé par écrire des œuvres en français. Cache-
cache (La Dryade, Virton, 1973), est son premier recueil de contes. Il nous
confie avoir commencé à écrire après avoir lu Les grandes marguerites de
Claude Raucy qui fut son professeur. Ce qui l’intéressait dans l’écriture en
langue française était la certitude d’atteindre un public vaste, c’était alors
une évidence de composer en français. Il publie ensuite d’autres œuvres,
mais son entrée dans le monde professionnel lui fait quitter la Gaume, les
relations changent et le temps n’est plus à l’écriture. Cependant, M.
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VINSONNEAU, Geneviève, L’identité culturelle, Paris, Armand Colin, 2002, p.12.
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