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symptômes  que  le  patient  y  associe.  un  score  élevé  indique  un  nombre  plus
                important de symptômes rapportés en lien avec le RIC  Section 2 : regroupe sept
                sous échelles : 1 :Chronologie:un score élevé indique des croyances plus négatives
                concernantla  durée  du  RIC  2  :Conséquences  :  Il  s’agit  de  la  perception  des
                conséquences  physiques,  sociales  et  économiques  de  la  maladie.un  score  élevé
                indique  des  croyances  plus  négativesconcernant  les  conséquences  du  RIC  3
                :Contrôle  personnel  :  un  score  élevé  indique  des  croyances  plus  positives
                concernantle contrôle personnel sur la maladie 4 :Contrôle du traitement: un score
                élevé indique des croyances plus positives concernantles attentes d’efficacité du
                traitement 5 :cohérence :qui évalue la compréhension que le sujet pense avoir de sa
                maladie.  Un  score  élevé  indique  des  croyances  plus  positives  concernant  la
                cohérence de la représentation 6 :Chronologie cyclique : un score élevé indique des
                croyances  plus  négativesconcernant  l’aspect  cyclique  du  RIC  7  :  Les
                représentationsémotionnelles:Elle concerne les émotions que le patient ressent face
                à sa maladie. Un score élevé indique la présence d’émotionsnégativesreliées à la

                maladie.  Section 3 :Les causes :Il s’agit des idées personnelles du patient au sujet
                des facteurs pouvant avoir déclenché ou entretenir le RIC
                Résultat :
                Il s’agissait de 22 patients suivis pour PR et 6patients suivis pour SPA âgés en
                moyenne  de  53,6  +13,6  ans.  Le  sexe  ratio  était  de  0,68.  La  durée  moyenne
                d’évolution était de 151 mois (116 mois pour la PR, 15 mois pour la SPA). La moitié
                des patients avait une maladie active. Le score de l’identité était en moyenne de
                5,8+2,29. Celui de la chronologie était estimé 22,9+5. Le score de la conséquences
                était en moyenne de 23,85+6,9. La moyenne du score du contrôle personnel était de
                17+8,8 et celle du contrôle du traitement était de 19+5,6. Le score de la cohérence
                de la maladie était de 14,6+5,9. Celui de la chronologie cyclique était de 16+5,6. La
                moyenne du score des représentations émotionnelles était de 22+9,3. Concernant
                les  causes,  les  score  des  facteurs  psychologiques,  des  facteurs  de  risque,  de  la
                détérioration de l’immunité et du hasard étaient de 16,8+5 ;17,7+5,7 ; 9,7+2,5 et
                5,9+1,9 respectivement. Les patients suivis pour PR avaient une perception plus
                positive concernant l’efficacité du traitement (p=0,037). Par ailleurs, le sexe n’avait
                pas d’influence sur la perception de la maladie. Les patients avec un niveau d’études
                bas  rapportaient  un  nombre  plus  important  de  symptomes  liés  à  la  maladie
                (p=0,034) et pensaient que leur RIC étaient en rapport avec un accident (p=0,05).
                Les patients ayant rapporté un nombre plus important de symptômes avaient une
                maladie plus active (p=0,022). La perception négative de la durée de la maladie était
                corrélée  au  délai  diagnostic  (p=0,009,  r=-0,532)  et  au  nombre  d’articulations
                douloureuses (p=0,047,r=0,52) Les patients avec des émotions négatives etaient
                plus jeunes, avaient des perceptions négatives concernant les conséquences de leur
                maladie  (p=0,015),une  mauvaise  compréhension  de  leur  état  (p=0,037)  et  ils        130
                pensaient que leur maladie étaient dû au hasard (p=0,004). La perception négative
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