Page 219 - Revue LITAR 2019
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symptômes que le patient y associe. un score élevé indique un nombre plus
important de symptômes rapportés en lien avec le RIC Section 2 : regroupe sept
sous échelles : 1 :Chronologie:un score élevé indique des croyances plus négatives
concernantla durée du RIC 2 :Conséquences : Il s’agit de la perception des
conséquences physiques, sociales et économiques de la maladie.un score élevé
indique des croyances plus négativesconcernant les conséquences du RIC 3
:Contrôle personnel : un score élevé indique des croyances plus positives
concernantle contrôle personnel sur la maladie 4 :Contrôle du traitement: un score
élevé indique des croyances plus positives concernantles attentes d’efficacité du
traitement 5 :cohérence :qui évalue la compréhension que le sujet pense avoir de sa
maladie. Un score élevé indique des croyances plus positives concernant la
cohérence de la représentation 6 :Chronologie cyclique : un score élevé indique des
croyances plus négativesconcernant l’aspect cyclique du RIC 7 : Les
représentationsémotionnelles:Elle concerne les émotions que le patient ressent face
à sa maladie. Un score élevé indique la présence d’émotionsnégativesreliées à la
maladie. Section 3 :Les causes :Il s’agit des idées personnelles du patient au sujet
des facteurs pouvant avoir déclenché ou entretenir le RIC
Résultat :
Il s’agissait de 22 patients suivis pour PR et 6patients suivis pour SPA âgés en
moyenne de 53,6 +13,6 ans. Le sexe ratio était de 0,68. La durée moyenne
d’évolution était de 151 mois (116 mois pour la PR, 15 mois pour la SPA). La moitié
des patients avait une maladie active. Le score de l’identité était en moyenne de
5,8+2,29. Celui de la chronologie était estimé 22,9+5. Le score de la conséquences
était en moyenne de 23,85+6,9. La moyenne du score du contrôle personnel était de
17+8,8 et celle du contrôle du traitement était de 19+5,6. Le score de la cohérence
de la maladie était de 14,6+5,9. Celui de la chronologie cyclique était de 16+5,6. La
moyenne du score des représentations émotionnelles était de 22+9,3. Concernant
les causes, les score des facteurs psychologiques, des facteurs de risque, de la
détérioration de l’immunité et du hasard étaient de 16,8+5 ;17,7+5,7 ; 9,7+2,5 et
5,9+1,9 respectivement. Les patients suivis pour PR avaient une perception plus
positive concernant l’efficacité du traitement (p=0,037). Par ailleurs, le sexe n’avait
pas d’influence sur la perception de la maladie. Les patients avec un niveau d’études
bas rapportaient un nombre plus important de symptomes liés à la maladie
(p=0,034) et pensaient que leur RIC étaient en rapport avec un accident (p=0,05).
Les patients ayant rapporté un nombre plus important de symptômes avaient une
maladie plus active (p=0,022). La perception négative de la durée de la maladie était
corrélée au délai diagnostic (p=0,009, r=-0,532) et au nombre d’articulations
douloureuses (p=0,047,r=0,52) Les patients avec des émotions négatives etaient
plus jeunes, avaient des perceptions négatives concernant les conséquences de leur
maladie (p=0,015),une mauvaise compréhension de leur état (p=0,037) et ils 130
pensaient que leur maladie étaient dû au hasard (p=0,004). La perception négative