Page 215 - Revue LITAR 2019
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Résultat :
                294  cas  de  PR  ont  été  inclus.  L’âge  moyen  était  53+/-  12  ans  ,  avec  une
                prédominance féminine (86,1 % des cas). La durée d’évolution moyenne était de
                10,75 ans + /- 6,9. 29,6% des cas n’avaient aucune comorbidité, 38,4% des cas
                avaient une seule comorbidité, 22,4% des cas avaient 2 comorbidité, et 9,5% des
                cas avaient 3 comorbidité ou plus. La comorbidité la plus fréquente était l’anémie
                (35% des cas), suivie par l’ostéoporose, la dyslipidémie, le diabète, l’hypertension
                artérielle, les atteintes cardiovasculaires et les affections néoplasiques. L’analyse bi
                variée a objectivé que les comorbidités étaient plus fréquente chez les hommes
                (p=0,04),  et  que  les  comorbidités  étaient  associées  à  une  CRP  plus  augmentée
                (p=0,000 ),à une valeur positive des ACPA (p=0,002 ) ; aux manifestations extra-
                articulaires (p=0,000 ;79,9% vs 60,7%) et à la LAA (p=0,047 ), par contre aucune
                association significative n’a été trouvé avec l’âge de début de la maladie, la sévérité,
                et HAQ. L’analyse par régression logistique a identifié les manifestations extra-
                articulaires  (p=0,000)  et  la  CRP  (p=0,009)  comme  des  facteurs  associés  aux
                comorbidités.
                Conclusion :
                Notre étude suggère que la comorbidité est fréquente chez les patients atteints de la
                PR. Elle est associée aux manifestations extra-articulaires et à la CRP. Des études
                prospectives à grandes échelles semblent nécessaires pour confirmer ces résultats.


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                111 : CAUSE RARE DE CERVICALGIES AU COURS DE LA
                POLYARTHRITE RHUMATOÏDE : LE SYNDROME D’EAGLE
                Mougui A, El Bouchti I


                Introduction :
                La survenue de cervicalgies au cours de la polyarthrite rhumatoïde doit faire
                évoquer une luxation atloïdo-axoïdienne dans un premier temps et une atteinte des
                articulations inter apophysaires postérieures. Le syndrome d’Eagle est une
                affection rare inhabituellement décrite dans les cervicalgies au cours de la
                polyarthrite rhumatoïde.
                Matériels et méthodes :
                Une patiente de 51ans, suivie pour une polyarthrite rhumatoïde séropositive
                érosive évoluant depuis 5 ans est hospitalisée pour une poussée polyarticulaire de
                sa maladie associée à des cervicalgies chroniques évoluant depuis 2 ans.
                L’examen clinique objective un tableau de polyarthrite, des déformations
                articulaires de la polyarthrite rhumatoïde et une douleur cervicale déclenchée par
                la latéro-rotation du rachis cervical. L’examen endobuccal et neurologique sont            126
                normaux. Un bilan radiologique complet du rachis cervical fût pratiqué
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