Page 214 - Revue LITAR 2019
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était de 12,8 ans [3-33]. Quatre vingt pourcent des patients étaient sous corticoïdes
                à une dose journalière moyenne de 7 mg d’équivalent prednisone [2,5-12,5], 82,5%
                étaient  sous  csDMARDs  (conventional  synthetic  Disease-Modifying  Anti
                Rheumatic Drugs) et 27,5% sous bDMARDs (biological Disease-Modifying Anti
                Rheumatic Drugs). Les scores DAS28 VS et CRP moyens étaient respectivement
                de 4,3 [1,6-6,9] et 3,6 [1-6,2]. Le score total de l’échelle ESS était de 45,3 [27-81]
                avec  des  sous  scores  de  19  [12-37]  pour  le  caractère,  19  [10-30]  pour  le
                comportement et 7,4 [4-16] pour le corps. Pour le test TOSCA-3S, la moyenne des
                scores des “propos de honte” était de 33,8 [17-44], et des “propos de culpabilité” de
                48% [37-55], ce qui correspond à “vous utilisez souvent” pour les hommes et “vous
                utilisez de façon moyenne” pour les femmes, des propos de honte et de culpabilité.
                Une corrélation statistiquement significative a été trouvée entre le score DAS 28
                VS et le score total de l’échelle ESS (p=0,000), le score des « propos de honte »
                (p=0,000)  et  le  score  des  «  propos  de  culpabilité  »  (p=0,000).  Une  corrélation
                statistiquement significative a aussi été retrouvée entre ces 3 scores et le sexe, l’âge,
                le niveau éducationnel et le statut marital.
                Conclusion :
                Dans  notre  étude,  les  sentiments  de  honte  et  de  culpabilité  étaient  corrélés  de
                manière significative avec les données socio-démographiques et le niveau d’activité
                de la maladie. Cependant, une étude cas témoins avec un effectif plus important est
                nécessaire  afin  de  déterminer  si  les  patients  ayant  une  PR  expriment  plus  de
                sentiments de honte et de culpabilité par rapport aux témoins.


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                110 : LES COMORBIDITÉS AU COURS DE LA POLYARTHRITE
                RHUMATOÏDE

                El Aissaoui A¹, Akasbi N¹, ksir S¹, Hilal G ¹,Deoula M², Harzy T¹

                1 Service de rhumatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc 2 Département
                d’épidémiologie, université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Faculté de médecine
                et de Pharmacie

                Introduction :
                La fréquence des comorbidités au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR) est mal
                connue. Le but de ce travail est d’évaluer sa prévalence et les facteurs associés à la
                PR.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude transversale concernant tous les dossiers de PR hospitalisés
                dans le service de rhumatologie entre janvier 2012 et janvier 2018. On a identifié         125
                deux groupes : avec et sans comorbidités.
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