Page 221 - Revue LITAR 2019
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dans 48,9%. Vingt patients avaient des anti-CCP et FR positifs (37,73%). La PR
                était en forte activité dans 52,8% (DAS28 >5,1). Les radiographies ainsi que l’US
                ont été réalisées après une évolution moyenne de 64 mois. La PR était non érosive
                dans 26,4%. Elle était érosive à la radiographie dans 54,7% des cas. Parmi les 29
                sans érosions radiographiques, 15 avaient des érosions à US (51,72%). Parmi les 25
                patients n’ayant pas des érosions à US, 11 avaient des érosions à la RX (44%). Nous
                n’avons pas noté de différence significative entre les RX et US dans la détection
                des érosions (p=0,992). Parmi les 1378 sites examinés, les érosions radiographiques
                ont été notées au niveau de 87 sites (6,13%). Elles se situaient préférentiellement au
                niveau du carpe (24,13%), styloïdes ulnaire (12,64%), IPP2 et IPP3 (10,34%). Les
                érosions échographiques étaient présentes dans 102 sites (7,4%). Elles se situaient
                préférentielles au niveau de la MCP2 (24,5%) et MCP5 (19,6%) suivi par le carpe
                et la styloïde ulnaire dans 8,8% des cas. Les érosions radiographiques au niveau de
                la  styloïdes  ulnaire  et  styloïdes  radiale  étaient  corrélées  aux  érosions
                échographiques (p=0 ; r=0,507 et p=0 ; r=0,659 respectivement). Cette corrélation
                n’était pas significative au niveau des autres sites.
                Conclusion :
                L’échographie  apporte  des  renseignements  complémentaires  de  l’examen
                radiographique. Dans notre étude, elle a permis de diagnostiquer 51,7% des patients
                n’ayant pas d’érosions radiographiques. La corrélation entre l’échographie et la
                radiographie dépend des localisations. Dans notre études elle était significative au
                niveau des styloïdes ulnaire et radiale.

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                116 : IMPACT DU DIABÈTE SUR LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
                El Kohen K.1, Akasbi N.1, Ksir S.1, Filankembo A.2,HarzyT.1 1- Université Sidi
                Mohammed Ben Abdellah, Faculté de Médecine, Service de Rhumatologie, CHU
                Hassan II, Fès – Maroc 2- Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Faculté de
                Médecine, Département d’épidémiologie, Fès – Maroc


                Introduction :
                La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune caractérisée par une
                atteinte  articulaire  inflammatoire  chronique  et  destructive.  Les  études  récentes
                montrent une prévalence supérieure du diabète parmi les polyarthrites rhumatoïdes
                par  rapport  à  la  population  générale.  Dans  cette  étude,  nous  rapportons  les
                caractéristiques des PR atteintes de diabète.
                Matériels et méthodes :
                Etude transversale, menée au département de rhumatologie du CHU Hassan II de
                Fès au Maroc. Notre étude incluait tous les patients atteints de PR retenue selon les      132
                critères ACR EULAR 2010, au cours de la période allant de janvier 2012 à mars
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