Page 226 - Revue LITAR 2019
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pied triangulaire dans 22% des cas. Concernant l’arrière pied : un valgus de l’arrière
                pied  a  été  noté  dans  22%  cas  et  un  varus  de  l’arrière  pied  dans  12%  des  cas.
                L’évaluation de  l’impact  fonctionnel de  l’atteinte  du  pied  a  montré  :  une  EVA
                douleur pied moyenne de 32.8 [0-90], siégeant essentiellement à l’avant pied (56%).
                Le score FFI moyen était de 33.67 [0-92.67]. La majorité des patients (42%) avaient
                un faible impact fonctionnel (score FFI<20).
                Conclusion :
                Le  pied  rhumatoïde  peut  prendre  plusieurs  aspects.  Dans  notre  étude  l’impact
                fonctionnel était estimé comme faible. Cependant une prise en charge spécifique de
                cette atteinte reste nécessaire.

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                121 : EST-CE QUE LA POLYARTHRITE MODIFIE LA VIE SEXUELLE ?

                Rahmouni S, Maatallah K, Ferjani H, Hamdi W,Kaffel D, Kchir MM

                service de rhumatologie , INSTITUT ORTHOPEDIQUE MOHAMED KASSAB

                Introduction :
                Les  rhumatismes  inflammatoires  chroniques  (RIC)  peuvent  être  un  véritable
                obstacle à un épanouissement de la vie intime. Notre objectif était d’évaluer le
                retentissement des RIC sur la vie sexuelle.
                Matériels et méthodes :
                Etude  prospective  ayant  inclus  des  patients  suivis  pour  RIC  :  polyarthrite
                rhumatoïde (PR) et spondyloarthrite (SPA). L’enquête était divisée en deux sections
                :Une évaluation de la satisfaction de la qualité du mariage(questionnaire Quality Of
                Marriage Index (QMI) [1]) et une évaluation du retentissement de la maladie sur la
                sexualité  (en  se  basant  sur  un  questionnaire  pré-établi  et  le  questionnaire
                QUALISEX [1] pour les patients PR).
                Résultat :
                Parmi les 18 patients, 14 étaient suivis pour PR et 4 pour SPA. La majorité était des
                femmes  (61,1%).L’âge  moyen  des  patients  était  56,5+  10,5  ans  et  celui  des
                conjoints était de 57,8+10,7 ans.LA durée moyenne d’évolution était de 160 mois
                (117mois pour la PR, 18mois pour la SPA). La moitié des patients avait une maladie
                active (DAS28>5,1 pour la PR et BASDAI>4 pour la SPA).LA durée moyenne de
                vie conjugale était de 31,6+12 ans.Dans tous les cas la maladie était apparue après
                le mariage. Le score moyen du QMI était de 35,2 [14-45]. L’excitation, le désir et
                la satisfaction sexuelle étaient affectés dans 50% ,50% et 38,9% respectivement.
                Les causes psychiques étaient évoquées dans 6 cas, dominées par le manque de
                libido, la perturbation de l’image du soi et la dépression. Les causes physiques           137
                étaient incriminées dans 7 cas dominées par les douleurs, la fatigue et la raideur.
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