Page 85 - Paul THUNISSEN
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– empêchent leurs clients de reprendre tout leur avoir en liquide s’ils le désirent. Ce serait

              la faillite des banques.

              Pour le bien de tous, et surtout pour ceux qui peinent à gérer un budget, aucun crédit ne

              pourra être effectué pour un bien de consommation courant dont la valeur est inférieure
              à un certain montant (10.000 € par exemple). Cela permettrait de valoriser la vente en

              seconde main et de lutter contre le gaspillage.


              Toutefois,  l’Etat  promouvrait  la  création  de  firmes  partenariales  alternatives  ou
              coopératives pour autant qu’un projet porteur soit déposé sous forme de crédits.


              Les cartes de crédit


              Les cartes de crédit des magasins devront être supprimées et les ristournes qu’offrent

              ces cartes devront être effectives à l’achat, les cartes de crédit type visa ne pourront pas
              être utilisées dans leur pays d’émission.



              Plus possible donc d’utiliser le crédit pour fidéliser une clientèle. En revanche tous les
              commerçants seront tenus d’accepter les cartes de débit des banques commerciales.


              La publicité pour le crédit

              La publicité favorisant le crédit à la consommation sera encore règlementée davantage.

              Actuellement, le document qui vous est envoyé par la poste doit mentionner votre droit
              de  vous  opposer  gratuitement  à  l’utilisation  des  données  personnelles  à  des  fins  de

              prospection commerciales.


              Dans ce cas de figure, le citoyen doit faire une démarche pour s’opposer. L’idée c’est de
              faire  l’inverse :  la  publicité  ne  pourrait  être  adressée  au  citoyen  que  s’il  marque  son

              accord explicite. Il en serait de même pour toute publicité quelle que soit la voie utilisée.


              Revalorisons notre Justice et notre Force Publique


              Le conflit avec les contre-pouvoirs.

              Il  est  très  frustrant  pour  un  policier  (pouvoir  exécutif)  d'appréhender  l’après-midi  un

              délinquant  notoire  et  de  le  croiser  dans  les  rues  le  soir  même.  C'est  la  faille  de  la
              séparation des pouvoirs. Alors même qu'un individu est pris en flagrant délit pour un fait

              parfois grave, le magistrat (pouvoir judiciaire) peut le relaxer en attendant un procès
              hypothétique.


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