Page 84 - Paul THUNISSEN
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est prépondérante, mais un rapport doit être transmis aussitôt aux membres du conseil
pour expliquer la nature du différend.
Indépendamment des parts sociales, les fonds propres seraient alimentés chaque année
par une partie du résultat courant, celle qui est destinée aux investissements. Cette partie
est génératrice de nouvelles parts sociales allouées aux apporteurs de fonds, aux
salariés, et aux dirigeants au prorata des montants du résultat courant qui leur auront
été distribués. La clé de distribution du résultat courant (après les décisions sur les
investissements) est donc aussi celle qui sert à la répartition des parts sociales. Cette
clé est décidée chaque année par le conseil d'administration.
Réduisons nos dettes et évitons le crédit
Bref historique
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Depuis les Accords de la Jamaïque et l’effondrement des Accords de Bretton Woods ,
il y a plus de quarante ans, j’observe un accroissement sans précédent des dettes
souveraines, la multiplication des crédits à la consommation et la faillite virtuelle des
banques qui ne possèdent que 5 à 7 % de la Masse Monétaire. Le reste, … c’est du
vent.
L’économie de marché se base donc essentiellement sur le crédit pour engranger ses
profits au détriment des populations qui s’endettent toujours un peu plus et au détriment
de l’économie réelle et donc des pme et artisans.
En revanche, il y a 300 milliards d’euros qui dorment dans les banques belges. Ne serait-
il pas préférable que ceux qui ont suffisamment de capital propre rénovent, achètent ou
fassent construire un bien immobilier…et c’est bon pour l’emploi.
Une autre alternative serait d’investir dans une firme partenariale alternative définie plus
haut dont le projet séduirait les investisseurs.
Suppression des crédits pour des biens de consommation ou des services
Comme je viens de le dire, des études démontrent que le crédit est à la base de la
création monétaire virtuelle, ce qui pose problème si tous les citoyens désirent reprendre
leur avoir en même temps. La masse monétaire réelle est insuffisante, raison pour
laquelle les banques – sous le couvert d’une loi que les citoyens n’ont jamais demandée
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Voir mon essai : « Ces faux monnayeurs qui dirigent la Belgique et le monde »
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