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ARCHEOLOGIE

rempart de terre de 20 mètres de largeur, 6 mètres de hauteur et deux kilomètres de long. Ce
monticule n’est pas naturel. Ce ne sont pas les Gaulois ni les paysans charentais qui ont pu
l’ériger. Un tel travail pharaonique de terrassement ne peut être que le travail de nos ancêtres
de l’âge du bronze. Ils étaient coutumiers du fait. Le grand fossé d’Avebury mesure 335 mètres
de long, 21 mètres de largeur et 11 mètres de profondeur, entièrement creusé à la main. Les
collines artificielles de Silbury ou de Glastonbury contiennent des dizaines de milliers de ton-
nes de terre. Le tertre de Saint-Michel en Bretagne, lui aussi, mesure des dizaines de milliers
de mètres cube de terre. Autrement dit, en comparaison, le détournement de la Sèvre était un
jeu d’enfant. Mais si on a fait travailler des milliers d’hommes pendant des années pour réali-
ser ce détournement de la Sèvre ce n’était pas pour faire joli dans le décor. Ce ne pouvait être
que pour satisfaire à l’exigence du souverain. Le village royal a donc été érigé sur ce terrain
entouré d’eau mais relié à la mer. Hélas ce que nos ancêtres n’avaient pas prévu c’était la
possibilité d’un raz de marée. Aujourd’hui grâce à la tempête Xynthia nous avons eu la preuve
que le terrain pouvait être entièrement ravagé par un raz de marée. Le terrain a effectivement
été entièrement submergé en 2010. Et si cela s’est produit en 2010 rien n’empêche de dire
que cela a pu déjà se produire au même endroit il y a trois mille ans ! C’est la raison pour la-
quelle je pense que ce terrain est bien l’emplacement de la catastrophe de l’Atlantide.

Dans ce livre je donne la photo du site de Google earth et le plan du terrain. Je pense sincè-
rement que mon livre est le premier livre qui parle de l’Atlantide avec des arguments réelle-
ment sérieux.

Jean-michel Hermans