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Banlieue Lyonnaise Est – 15 Juin - 17H21
La compagnie de CRS pénétra en premier dans la cité. Suivie
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immédiatement par divers services de police dont le RAID . En tout et pour
tout cela représentait près d’une centaine d’hommes, ce qui n’était pas de trop
en tenant compte du fait que le nombre de cibles visées dans cette seule cité
de la banlieue lyonnaise était constitué de onze individus jugés parmi les plus
radicaux.
L’ordre était arrivé vers 13h00 en provenance directe du Ministère de
l’Intérieur sans transiter comme à l’accoutumée préalablement par les
différents échelons hiérarchiques. Les actions à engager sans délai étaient
placées sous l’autorité du Directeur Départemental de la Sécurité Publique en
charge à la fois de coordonner les différents services et de remonter les
informations directement au Ministère. A cet ordre était joint une liste de tous
les fichés S du département avec un classement par zone géographique afin de
rendre le travail d’interpellations le plus efficient possible. Enfin, il était noté
en consigne, en caractères gras très apparents, la nécessité de faire preuve de
la plus extrême vigilance compte tenu de la dangerosité extrême de ces
individus. A cet effet, plus d’un en avait été surpris voire parfois choqué, le
Ministre de l’Intérieur en personne avait clairement indiqué que les forces de
l’ordre n’intervenaient pas, en cas de besoin, dans le cadre légal de la légitime
défense. En précisant de manière on ne peut plus explicite qu’aucun risque ne
devait être pris et qu’en fonction des circonstances les forces de l’ordre ne
devaient pas attendre de riposter de manière proportionnée à toute attaque
mais au besoin, en prendre l’initiative afin de garantir leur sécurité.
La tension était par conséquent extrême, chacun ayant pris conscience
qu’ils n’étaient plus dans des opérations de police traditionnelles mais qu’ils
devaient mener une véritable guerre contre le fanatisme religieux de milliers
de combattants de Dieu. Qu’ils allaient devoir affronter.
5 RAID : Le RAID est une unité d'élite de la Police nationale française. Le nom est choisi
en référence au mot « raid », désignant un assaut militaire, mais a reçu par
rétroacronymie le sens Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion.
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