Page 116 - le barrage de la gileppe

116
Le brise lames a pour but, comme son nom l’indique, d’amortir la pression de l’eau. Il se
compose d'une série de lunettes en fonte offrant une ouverture de diamètre différent. La
gerbe d’eau vient briser son cercle extérieur contre la première lunette, un second cercle
est brisé à la seconde lunette et ainsi de suite jusqu’à ce que la pression soit complètement
amortie.

L’eau pénètre ensuite dans un second bassin où se trouve une grille, qui la débarrasse
des matières étrangères qui auraient pu passer à travers la grille qui se trouve à l’entrée

des galeries dans le fond du lac. Les eaux tombent dans une jauge et arrivent dans la cuve
de distribution qui communique avec l’aqueduc conduisant les eaux à Verviers. A droite se
trouvent des marches qui servent de déversoir au trop plein de l’aqueduc.

L’appareil de jauge permet de mesurer l’eau qui s’écoule. A droite du déversoir, on a

ménagé un petit canal qui permet de vider complètement tous les appareils de la cuve

de distribution.

Un petit escalier permet de descendre dans le fond de la cuve et une passerelle

est établie sur le déversoir.

Le déversoir du trop plein de l’aqueduc ne permet pas de donner plus de 1 m. 90 de

hauteur d’eau à l’aqueduc. Celui-ci ayant 2m. 50 de hauteur, il y a donc toujours un
espace de 60 centimètres non utilisé.

On peut cependant exhausser l’entrée du déversoir dans le cas de besoin urgent

d’eau et donner jusque 2 m. de hauteur d’eau à l’aqueduc qui se dirige sur Verviers.

L’aqueduc ne peut jamais être complètement rempli. L’eau arrive donc sans pression à
Verviers, à la cuve du Tir (tir communal) cuve des roches.

Les divers appareils à la cuve de distribution que nous venons de décrire
sommairement sont manœuvres par la force même de la pression de l’eau au moyen
d’une turbine.