Page 111 - le barrage de la gileppe
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Un des puits d’extraction de la Roche Picot.
(De gauche à droite : l’auteur, M. Marcel Bodet, instituteur à Surister, M. Max Thibert,
garde des Eaux et Forêts.)
La société de Membach entreprit les fouilles sur le territoire de Goé, différents puits
d’extraction furent creusés puis abandonnés. Avant 1880, la société avait cessé toute
activité. Des amas de scories métallifères provenant des anciennes exploitations Goétoises
se rencontrent encore actuellement dans le bois de Hèvremont et au-delà de la Vesdre, à
Nantistay (plomb argentifère). »
Il est donc très vraisemblable que les trois puits d’extraction découverts par M. Max Thibert
sous la Roche Picot aient été exploités par la fonderie de Membach, les minerais étant
mélangés au plomb extrait dans cette commune.
Suivant M. Collard-Bovy, des galeries étaient ouvertes au départ de ces puits, mais une
poche souterraine les aurait inondées et les mineurs échappèrent de peu à la mort,
abandonnant au fond tous leurs outils.
Sous la conduite de M. Thibert, nous avons visité, au- dessus de la colline où s’ouvrent
les puits, une aire d’un rayon d’une dizaine de mètres, où nous ramassâmes des scories.
