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SIM'HA 253
(Tour Ora’h ‘Haïm 93)
(Rabbi Na’hman, Likouté Etsot)
bonne direction. »
dévier du droit chemin, il doit s’en emparer et les ramener dans la
de même avec l’esprit humain. Dès qu’un homme voit ses pensées
cavalier peut saisir les rênes et lui faire reprendre sa route. Il en est
« Si un cheval quitte son sentier et en emprunte un autre, le
sentiment de bien-être.
et vos préoccupations disparaîtront, laissant la place à un profond
vous concentrant sur votre confiance en Hachem, vos angoisses
à la fois. Remplacez vos idées noires par des pensées positives. En
L’esprit ne peut se fixer consciemment que sur un seul concept
pensées indésirables, et décider de les ignorer. »
présence. De la même manière, vous devez être conscient de vos
Source d’inspiration Matière à réflexion La sim’ha est le meilleur état d’esprit qui soit pour prier. Pessouké DeZimra avant de commencer le Chemoné Essré. C’est pourquoi nous prononçons les joyeuses louanges des Les hommes s’efforçant de suivre la voie de la Torah vivent une 228 Servir Hachem dans l
Rachi commente le verset de Chemot (15:1) « Et Moché
décidera de chanter », en expliquant que lorsque Moché
Rabbénou vit le miracle de la Mer Rouge, « Alakh beLibo », il
décida qu’il allait chanter.
48 D’après le Maharal, le futur est employé pour souligner

le caractère progressif de sa décision (Gour Arié, ad loc.). Un
Dansez chant de cette nature ne relève pas d’une action calculée et
ne peut être entonné sous la contrainte. Il est l’expression
pour éveiller votre joie irrépressible d’une joie immense. Ce n’est que lorsque le

L e Baal Chem Tov avait l’habitude de danser pour (BeSim’ha OuVeTouv Levav, pp. 115-116)
cœur déborde de bonheur qu’il peut jaillir dans un chant.

intensifier son enthousiasme et approfondir son lien avec
Hachem. Il enseignait à ses disciples : « Une danse qu’un
Juif consacre à son Créateur équivaut à des prières (Tiférét Banim
Avotam, p. 177). En dansant, l’homme s’élève loin de la pesanteur
La Guemara qualifie de « chant » le service Divin effectué dans
et des considérations terrestres, et éprouve une véritable joie
la joie (Erkhin 11). Le Rambam recommande à l’homme d’écouter
(Mi Mamaré ‘Hassidim).
de la musique pour chasser sa tristesse (Chemoné Perakim 5).
On demanda un jour au Baal Chem Tov : « Pourquoi les ‘hassidim Lorsque l’esprit chancelle, la musique renforce les liens invisibles

saisissent-ils le moindre prétexte pour se mettre à chanter et à reliant le corps à l’âme.
danser ? Est-ce ainsi qu’agissent les gens sains d’esprit ? »
La musique adoucit notre caractère et l’améliore ; elle dissipe
Le Baal Chem Tov répondit par une histoire : notre colère et apaise nos tensions (Likouté Etsot Neguina #3).
Un musicien arriva un jour en ville. Bien qu’inconnu de tous, il Lorsque notre vie sonne faux, il est particulièrement conseillé d’y
était doté d’un immense talent. Il s’installa à un coin de rue et se faire tinter une note joyeuse en renforçant notre être avec de la
mit à jouer. musique. Le simple fait de chanter soulagera notre cœur et nous

Ceux qui s’arrêtaient pour l’écouter ne pouvaient repartir, tant ils réjouira.

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